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EELV : un référendum pour modifier les statuts du parti rejeté, un revers pour la direction

Le "oui " a obtenu 55% des suffrages, loin des 66% nécessaires pour une adoption. De quoi plonger un peu plus le parti écologiste dans la crise déjà alimentée par l'affaire Bayou. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'écologiste Marine Tondelier dans un bureau de vote d'Hénin-Beaumont pour le second tour des élections législatives, le 19 juin 2022. (MAXPPP)

Statu quo chez les écologistes. Le référendum interne pour simplifier l'organisation et adapter EELV à la "conquête du pouvoir", soutenu par la direction du parti, a été rejeté, dimanche 25 septembre. Selon les chiffres consultés par France Télévisions, outre une participation peu élevée (30% des 11 000 adhérents), le "oui" n'obtient que 54,93% des voix, loin des 66% nécessaires pour une adoption. La barre était trop haute pour une proposition controversée.

L'introduction au référendum exhortait à dire "oui à la fin des motions, en tant que machines à fabriquer de l'opacité et de la démobilisation militante. Oui à des fonctionnements plus transparents et plus lisibles"

Le "oui" était soutenu par le secrétaire national Julien Bayou et Marine Tondelier, qui devrait briguer la tête du parti au congrès prévu pour l'instant en décembre, et par de nombreux grands élus. "La complexité de nos statuts exclut, il faut les simplifier", explique la conseillère municipale d'Hénin-Beaumont à l'AFP.

"Ils se sont plantés complet"

"Quel échec sur la participation... Ça montre qu'une partie de la direction autour de Marine Tondelier n'arrive pas à mobiliser. Ils ont réussi à nous rassembler avec nos opposants", confie à France Télévisions un proche de l'ex-candidat à la présidentielle Yannick Jadot, opposé à ce référendum. "Ils se sont plantés complet", ajoute un autre. 

Ce revers pour la direction d'EELV intervient alors que le parti est secoué par les accusations qui visent Julien Bayou. Ce dernier a annoncé lundi 26 septembre qu'il quittait son poste de secrétaire national au sein d'EELV ainsi que la coprésidence du groupe écologiste à l'Assemblée. De quoi plonger un peu plus le parti écologiste dans la crise. 

 

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