"Elles sont où les promesses?" (un Dijonnais s'en prend à Hollande)
En président
"normal", François Hollande est arrivé à Dijon en train lundi
après-midi. Le chef de l'Etat inaugure ainsi une nouvelle formule : 48 heures en
province pour écouter les Français.
Quelques minutes après la
descente du train, rapporte France Bleu , un étudiant a interpellé le président
: "Monsieur Hollande, je vous fais confiance (...) vous n'êtes pas que dans
la com' mais dans l'action (...) j'espère ". Il a ensuite glissé un CV à
François Hollande en demande "juste un stage, même pas rémunéré ".
"Elles sont où vos promesses M. Hollande ?" (un Dijonais)
La situation s'est un peu tendue lors de la visite d'une entreprise. Un homme, en colère, a demandé au président : "Elles sont où les promesses " ? Il aurait été sorti par les forces de l'ordre.
"Elles sont où les promesses M. Hollande ? Faudrait penser aux salariés", hurle un homme. Éjecté sur le champ par le service d'ordre #Dijon
— Ilan Caro (@i_car) March 11, 2013
> A REVIVRE Le live du déplacement de François Hollande à Dijon sur Francebleu.fr
"Nous attendons beaucoup de choses de François Hollande, qu'il puisse nous aider concrètement à avoir plus
d'opportunités et à trouver notre place dans la société." (deux
Dijonnaises)
L'objectif du gouvernement
est, selon François Hollande, "100.000 emplois d'avenir " avant la fin
de l'année. Ce lundi à Dijon, il en a signé quatre.
Le président de la République a martelé sa promesse d'inverser la courbe du chomage. "La politique de Jean-Marc Ayrault a des instruments qui nous permettront à la fin de l'année d'atteindre nos objectifs et je le rappelle, le premier c'est d'inverser la courbe du chômage ", a déclaré François Hollande, ajoutant, "c'est difficile, c'est dur, c'est comme pour le mur d'escalade, on est en bas, il faut arriver en haut, eh bien, on va grimper, étape par étape, et on va réussir à aller jusqu'en haut ".
Cote de popularité en baisse
Certains Dijonnais présents
sont venus en "soutien" au président de la République. Sa cote de
popularité a constamment chuté entre son élection et janvier 2013. Après une
hausse en février, la tendance est une nouvelle fois à la baisse. "Nous
sommes à fond pour Hollande ", ont confié Elisabeth et sa fille Olivia à
nos confrères de France Bleu, ajoutant "nous sommes venues remonter sa cote
de popularité ".
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