Affaire Benalla : des condamnations unanimes chez les parlementaires

Alexandre Benalla, un nom qui provoque un tollé dans l'opposition. L'homme, collaborateur de l'Élysée, a frappé un manifestant le 1er mai dernier, comme on le voit sur une vidéo publiée le 18 juillet. "Si demain quelqu’un de proche du prince peut se mettre un brassard pour aller taper sur des manifestants qui s'opposent au projet de la majorité, on n'est plus en république", s'indigne le député PC de Seinte-Maritime, Sébastien Jumel. Jeudi 19 juillet, presque toute la classe politique dénonce un laissé faire du président de la République. "Ça prend les formes d'une mini affaire d'État. Acceptent-ils (les membres du gouvernement ndlr.) que des gens de son entourage soient au-dessus des lois? Je croyais qu'ils étaient dans une volonté d'exemplarité", s'est interrogé le député France insoumise Alexis Corbière.

Un devoir d'exemplarité

Pour Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, "quand on travaille à la présidence de la République on doit pouvoir avoir la confiance des Français. Qui ferait encore confiance à Monsieur Benalla"? Enfin, le président des Républicains Laurent Wauquiez a réagit sur Europe 1 : "quand on est à l'Elysée on doit montrer l'exemple".