Affaire Benalla : une stratégie risquée pour l'Élysée ?
En direct de l'Élysée, Béatrice Gelot revient sur le silence d'Emmanuel Macron sur l'affaire Benalla. À noter que la popularité du Président semble en souffrir.
Suite de l'affaire Benalla ce mardi 24 juillet. À l'Assemblée nationale, le climat était encore électrique. "J'ai vu aujourd'hui une Assemblée nationale survoltée, comme au pire moment de l'affaire Cahuzac", assure Danielle Sportiello, en direct de l'Assemblée nationale, qui rapporte que "dès ce matin", l'opposition a pris d'assaut la salle des Quatre colonnes, une salle réservée aux journalistes, et monopolisé les micros, pendant que la majorité est restée elle aux abris.
Maintenir la pression sur le gouvernement coûte que coûte
À 15 heures a débuté la séance des questions au gouvernement. L'hémicycle est alors devenu la caisse de résonnance de l'indignation des députés de l'opposition. L'opposition est ensuite repartie à l'assaut lors de l'audition du directeur de cabinet d'Emmanuel Macron par la commission d'enquête parlementaire. Elle a alors tenté de débusquer le vrai du faux du feuilleton qu'est devenu l'affaire Benalla. "Pour couronner le tout, le groupe Les Républicains s'apprête à dégainer l'arme de la motion de censure qui n'a aucune chance d'aboutir, mais ça permet de maintenir la pression sur le gouvernement", conclut la journaliste de France 3.
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