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Vidéo Affaire Benalla : à l'Assemblée, la séance de samedi soir annulée, blocage et tensions croissantes

A peine reprise, la séance a été immédiatement suspendue par le président de l'Assemblée François de Rugy.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
L'Assemblée nationale, à Paris, le 10 juillet 2018.  (CHAMUSSY / SIPA)

Le jour sans fin à l'Assemblée, paralysée par l'affaire Benalla, a été écourté samedi 21 juillet, la séance nocturne sur la Constitution ayant été annulée après des heures de dialogue de sourds, une polémique sur un badge accordé à l'ex-collaborateur présidentielune altercation Le Pen-Castaner

Suspendue à 19 heures, une heure plus tôt que d'ordinaire pour la pause du dîner, la séance a repris comme annoncé vers 21h30. Mais le président de l'Assemblée François de Rugy (LREM) l'a levée quasi immédiatement, ne jugeant pas "utile de consacrer à nouveau une séance à enchaîner les rappels au règlement." Prochaine séance dimanche à 9h30.

"Scandale d'Etat"

Après la réunion matinale de la commission des Lois, dotée des pouvoirs d'une commission d'enquête, qui entendra le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb lundi, les débats ont tourné au chaos des deux jours précédents.

Des orateurs de gauche et de droite ont défilé pour appeler à suspendre les discussions jusqu'à la semaine prochaine, jugeant impossible de débattre "sereinement" de la Constitution vu le "contexte" d'une affaire qui "s'apparente au gré des révélations à un scandale d'Etat." La majorité a, de son côté, déploré l'"obstruction", des "pompiers pyromanes", selon la formule du président des LREM Richard Ferrand.

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