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Vidéo Macron et le journalisme : "Essentiel" en mars 2018... Un peu moins en juillet 2018

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Durée de la vidéo : 1 min
En plein scandale lié à l’affaire Benalla, Emmanuel Macron a donné une nouvelle version de sa vision du journalisme. Un corps de métier que le Président trouvait "essentiel", il y a encore cinq mois.
VIDEO. Macron et le journalisme : "Essentiel" en mars 2018... Un peu moins en juillet 2018 En plein scandale lié à l’affaire Benalla, Emmanuel Macron a donné une nouvelle version de sa vision du journalisme. Un corps de métier que le Président trouvait "essentiel", il y a encore cinq mois. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

En plein scandale lié à l’affaire Benalla, Emmanuel Macron a donné une nouvelle version de sa vision du journalisme. Un corps de métier que le Président trouvait "essentiel", il y a encore cinq mois.

"Essentiel"

Le 14 mars 2018, Emmanuel Macron était à Tours où se tenaient les Assises du journalisme. Il en avait profité pour livrer sa vision de ce métier, métier qu'il trouvait alors "essentiel". "C’est ce qui permet de contrôler les faits, d’apporter des explications mais aussi de dénicher les contrevérités", avait-il assuré. À ce même moment, il avait insisté sur les nouvelles contraintes auxquelles les journalistes doivent faire face, notamment "la multiplication de l’information produite par presque tout le monde". Malgré ces difficultés, Emmanuel Macron l’a dit avec ferveur : "Je crois dans la fonction des journalistes et dans leur fonction de critiques de la démocratie".

"Ne cherche plus la vérité"

Aujourd’hui, en juillet 2018, en plein scandale après la publication d’une vidéo montrant l’ex chargé de mission auprès du chef de cabinet du président de la République Alexandre Benalla frapper des manifestants le 1er mai dernier, c’est une toute autre vision de ce métier qu’a livré le chef de l’État. Le 24 juillet, lorsqu'Emmanuel Macron s'est exprimé pour la première fois sur cette affaire devant les députés de la majorité, il a décrit une presse "qui ne cherche plus la vérité". "Je vois un pouvoir médiatique qui veut devenir un pouvoir judiciaire, qui a décidé qu’il n’y avait plus de présomption d’innocence dans la République", a-t-il poursuivi.

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