Conseil national de la refondation : à la veille de son lancement, le rendez-vous ne fait pas l'unanimité
Le Conseil national de la refondation, voulu par Emmanuel Macron pour débattre des dossiers importants et "revitaliser la politique", sera lancé jeudi 8 septembre. Cependant, il ne fait pas l'unanimité : l'opposition et certains syndicats ont d'ores et déjà indiqué qu'ils n'y participeraient pas.
Il n'a pas encore commencé, mais semble déjà compromis. Le Conseil national de la refondation (CNR), voulu par Emmanuel Macron, sera lancé jeudi 8 septembre, mais il n'attire pas les foules. Aucun parti d'opposition n'a accepté d'y participer. Du côté des syndicats, la CFDT, la CFTC et l'Unsa seront autour de la table, mais pas FO et la CGT. En revanche, les associations d'élus locaux ont accepté de s'y rendre.
Aucune valeur légale
Quels seront les sujets au menu de ce conseil ? L'Élysée veut mettre sur la table les trois caps du quinquennat : le climat, l'égalité des chances et la souveraineté du pays. Mais le CNR n'a aucune valeur légale. "Vous pouvez décider ce que vous voulez au sein du CNR, ça ne présume absolument pas de ce que décidera le Parlement", explique Benjamin Morel, politologue. Le CNR doit s'ouvrir dans la matinée de jeudi, à Marcoussis (Essonne).
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