Emmanuel Macron fête ses 40 ans au château de Chambord
Cet événement, critiqué par une partie de la classe politique, est strictement privé et payé sur les deniers personnels d'Emmanuel Macron, selon l'Elysée.
Pour la première fois depuis son élection, Emmanuel Macron va passer un week-end en famille ailleurs qu'à La Lanterne, le pavillon de chasse du château de Versailles mis à disposition du président. Le chef de l'Etat va en effet fêter son 40e anniversaire au château de Chambord (Loir-et-Cher), samedi 16 décembre, a confirmé l'Elysée à franceinfo.
Selon Le Monde, Emmanuel Macron est arrivé vendredi soir au château, où il a rencontré les chasseurs ayant participé dans la journée à l'une des douze "battues de régulation" annuelles qui se tiennent au domaine de Chambord.
"Emmanuel Macron paie tout de sa poche, il fait ce qu'il veut"
Emmanuel Macron, son épouse et ses petits-enfants auront également droit ce samedi à une visite du zoo de Beauval, qui se trouve à 50 km du château de Chambord. Alors que la polémique enfle sur cet événement privé du chef de l'Etat, l'Elysée précise à franceinfo que le déplacement entre les deux lieux ne se fera pas en hélicoptère, comme cela avait été annoncé dans la presse.
Pour fêter son anniversaire samedi soir, le chef de l'Etat a loué une salle à l'intérieur du château de François Ier "comme n'importe quel particulier peut le faire", fait remarquer son entourage, joint par franceinfo. Un député socialiste estime toutefois que le symbole est à la fois incongru et déplacé quand "on ne cesse de demander des sacrifices aux Français". De son côté, Florian Philippot (ex-FN) juge qu'"Emmanuel Macron s'offre un décor pour en jouir à titre personnel".
"Tout ce qui touche aux symboles royalistes m'exaspère", a lâché pour sa part Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise. L'Elysée s'efforce de son côté de rester discret et de souligner que l'événement est strictement privé. "Emmanuel Macron paie tout de sa poche, il fait ce qu'il veut", indique un conseiller du chef de l'Etat. .
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