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Drôme : le "gifleur" d’Emmanuel Macron est sorti de prison

Damien Tarel a quitté le centre pénitentiaire de Valence samedi matin, révèle France Bleu Drôme Ardèche, après y avoir passé trois mois pour avoir gifflé le président de la République en juin dernier. Il revendique toujours "un acte politique".

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Drôme Ardèche
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le centre pénitentiaire de Valence (Drôme). (ST?PHANE MARC / MAXPPP)

L'homme qui avait giflé Emmanuel Macron dans la Drôme en juin dernier est sorti de prison samedi 11 septembre, selon les informations de France Bleu Drôme Ardèche. Damien Tarel avait été condamné à 18 mois de prison dont 4 ferme pour ce geste, mais le jeune homme de 28 ans est sorti au bout de trois mois.

Il a discrètement quitté le centre pénitentiaire de Valence, vers 7 heures samedi matin, deux heures avant l’horaire prévu, pour éviter une sortie trop médiatisée avec les soutiens du jeune homme, a constaté France Bleu Drôme Ardèche. Il a ensuite rejoint son comité de soutien sur le Champ de Mars à Valence où il affirme ne "pas regretter" son "acte politique" au micro de France Bleu. "Ça aurait pu être n'importe qui d'autre mais c'était moi ce jour-là. J'ai un peu perdu pied, mais mieux vaut perdre pied momentanément que se trahir soi-même. Aujourd'hui, je ne recroiserai jamais Emmanuel Macron."

"Si je devais remonter le temps, je referais le même geste. Je n'ai aucun regret."

Damien Tarel

à France Bleu Drôme Ardèche

Il assure également avoir reçu beaucoup de soutien lors de ces trois mois passé en prison, "des centaines" de lettres, "la plupart du temps pour me remercier. J'ai été surpris que les gens comprennent autant le sens politique de mon geste. Ce n'était pas qu'une violence", poursuit-il. Aujourd'hui, il compte "reprendre ses études".

Damien Tarel avait giflé le chef de l’État le 8 juin à Tain-l’Hermitage alors qu’Emmanuel Macron venait saluer des Français après avoir visité un lycée hôtelier. Il avait commis ce geste pour "protester contre le déclin de la France", avait-il expliqué à son procès qui avait eu lieu deux jours après la gifle, le 10 juin. 

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