L'énième rétropédalage sur le prélèvement à la source
Le prélèvement à la source est l'Arlésienne des différents gouvernements qui se sont succédé en France depuis plus de 40 ans.
Prélever l'impôt à la source, en 1973, Valéry Giscard d'Estaing y pense déjà : "L'Allemagne, les États-Unis ou la Grande-Bretagne ont une autre technique qui consiste à retenir mensuellement. Cela peut-être ou la technique de la retenue à la source ou au contraire la technique du paiement mensuel volontaire de l'impôt", indiquait l'ancien chef de l'État. Mais les députés, déjà, votaient contre.
"Remis à plus tard"
Trente ans plus tard, la droite reprend le dossier, mais malgré les belles paroles, toujours rien. En 2012, la gauche s'en mêle à son tour, mais à la fin du quinquennat de François Hollande, toujours pas de trace du prélèvement à la source. Pendant la campagne de 2017, Emmanuel Macron remet l'idée sur la table, mais une fois élu, le prélèvement à la source est une nouvelle fois "remis à plus tard", explique Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics.
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