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La République en Marche attendu au tournant des investitures avant les législatives

Une nouvelle série d’investitures de candidats La République en Marche doit être dévoilée ce jeudi après-midi. La liste sera scrutée avec attention. En jeu : la  promesse de renouvellement de la classe politique et la crédibilité du mouvement.

Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Emmanuel Macron et Jean-Paul Delevoye. (ERIC FEFERBERG / AFP)

Qui seront les candidats La République en Marche chargés d’aller conquérir une majorité à l’assemblée pour Emmanuel Macron ? Une nouvelle série d’investitures doit être dévoilée ce jeudi 11 mai après-midi. Certes, nous n’aurons toujours pas les 577 noms. 450 "seulement" : la commission d’investiture se laisse encore quelques jours pour examiner les candidatures de dernière minute, comme celle de Manuel Valls. La liste sera néanmoins scrutée avec attention. En jeu : la  promesse de renouvellement de la classe politique. Et la crédibilité du mouvement.

Pour un élu, plus de 25 déçus

C’est même "l’heure de vérité", entend-on dans les comités locaux. "Dans ma circonscription,  je connais ceux qui ont  postulé, des gens de la société civile", raconte un militant de l’Est de la France. "Si on nous parachute un politique, c’est que les dés étaient en fait pipés", redoute-t-il. Lancé mi-janvier, l’appel d’offre a suscité près de 15 000 vocations.

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Pour un élu, plus de 25 déçus. C’est la rançon du succès : il va maintenant falloir gérer les frustrations de milliers de recalés.  Un délégué national affirme pourtant  que le pari sera tenu : La République en marche ira même, selon lui, au-delà des promesses. Selon lui, plus d’un investi sur deux sera une femme, idem pour les personnalités hors sérail politique.

 "Pas de tambouille"

Aussi, un membre de la commission d’investiture décrit avec humour à quel point certains caciques ont dès le début eu du mal à rompre avec les mauvaises habitudes. A l’écouter, on imagine la danse du ventre autour du président de la commission  nationale d’investiture, assommé de coups de fils imposteurs du style "Bonjour, c’est Emmanuel qui m’envoie"… Face aux pressions, Jean Paul Delevoye avait tenu bon et le 7 mai au soir, il était prêt. "Pas de tambouille", avait dit Macron. Mais voilà que Manuel Valls et ses amis l’obligent finalement à remettre les mains dans le cambouis.

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