: Vidéo Quatre fois où les mots d'Emmanuel Macron ont fâché
Le président de la république a fait réagir en déclarant le 4 octobre devant les caméras que les manifestants de l'équipementier automobile GM&S en Corrèze, au lieu de trouver un travail, préfèrent "foutre le bordel".
Emmanuel Macron n’en est pas à son coup d'essai en termes de dérapages de langage. Si les mots proviennent toujours d’un contexte, duquel ils sont extraits, le langage du président n’en reste pas moins familier, n’en déplaise à de nombreux observateurs.
"Au lieu de foutre le bordel ils feraient mieux d’aller voir s’ils peuvent avoir des postes là-bas", déclare le président lors d’un déplacement perturbé en Corrèze, avant d’ajouter : "Parce qu’il y en a qui ont les qualités pour le faire."
Ces propos font écho pour ses détracteurs à d’autres phrases et expressions qui avaient choqué par le passé.
Fainéants, costard et illettrées
"Je ne cèderai rien ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes." À Athènes le 8 septembre dernier, c’est le mot fainéant qui était sur toutes les bouches après son discours.
"Une gare c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien", déclare-t-il le 29 juin dans le temple européen des startups, la Station F.
"La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler." Dans l’Hérault en 2016, le ton hautain ressortait de la déclaration du candidat Macron dans la commune de Lunel.
Enfin sur Europe 1 en 2014, il déclenchait sa première polémique : "Il y a dans cette société une majorité de femmes, il y en a qui sont pour beaucoup illettrées."
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