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En déplacement en Gironde, Nicolas Sarkozy a fait l'éloge du principe de réformer la France.

En plein bras de fer avec les syndicats sur celle de la retraite, il a lancé qu'il n'était pas "un obsédé de la réforme, mais (qu'il a) la responsabilité de conduire la cinquième économie du monde, dans un monde qui bouge"."Notre pays ne peut pas rester immobile", a-t-il ajouté.
Article rédigé par Jacky Bornet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Nicolas Sarkozy avec le maire de Bordeau Alain Juppé sur le site girondin du futur laser mégajoule, le 14 octobre 2010 (AFP/BOB EDME)

En plein bras de fer avec les syndicats sur celle de la retraite, il a lancé qu'il n'était pas "un obsédé de la réforme, mais (qu'il a) la responsabilité de conduire la cinquième économie du monde, dans un monde qui bouge".

"Notre pays ne peut pas rester immobile", a-t-il ajouté.

Le chef de l'Etat s'exprimait devant des étudiants et chercheurs de l'université de Bordeaux et des salariés du Centre d'études scientifiques et techniques d'Aquitaine (Cesta), sur le site du futur laser mégajoule, outil destiné à simuler le fonctionnement des armes nucléaires.

"Nous ne pouvons pas fermer les yeux devant les déficits et les retards qui sont les nôtres. Notre devoir, c'est d'agir. D'agir dans l'intérêt général, d'agir avec justice mais d'agir", a poursuivi Nicolas Sarkozy.

"Je crois que la pire des injustices, c'est l'immobilisme. Celui qui consiste à conserver des injustices qui ne sont à mes yeux pas plus légitimes parce qu'elles sont anciennes", a-t-il insisté.

Sans citer à un seul moment de son propos le mot "retraite", Nicolas Sarkozy, a longuement vanté le crédit impôt recherche institué par le gouvernement, qualifié de "système le plus puissant au monde" en la matière, et s'est réjoui de la réussite de sa réforme sur l'autonomie des universités.

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