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Eric Woerth a annoncé vendredi qu'il allait engager des poursuites à l'encontre du Canard enchaîné et du Courrier picard

Il va les poursuivre après des articles le mettant en cause dans .Les deux journaux "ont récemment prétendu qu'il avait, au nom de l'Etat, vendu les terrains de l'hippodrome de Compiègne pour un prix préférentiel et sous-évalué", a indiqué l'avocat d'Eric Woerth, Me Jean-Yves Le Borgne.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Eric Woerth a été entendu le 4 mai par la Cour de justice de la République (AFP - Frédéric Florin)

Il va les poursuivre après des articles le mettant en cause dans .

Les deux journaux "ont récemment prétendu qu'il avait, au nom de l'Etat, vendu les terrains de l'hippodrome de Compiègne pour un prix préférentiel et sous-évalué", a indiqué l'avocat d'Eric Woerth, Me Jean-Yves Le Borgne.

Contacté par l'AFP, l'avocat a précisé qu'il saisirait "en début de semaine prochaine" le Garde des Sceaux, Michel Mercier, afin qu'il engage des poursuites pour diffamation contre les deux journaux. "C'est la procédure à suivre, puisque c'est en tant que ministre que Eric Woerth a vendu l'hippodrome", a-t-il expliqué.

Dans son édition datée du 6 juillet, le Canard enchaîné, citant des documents saisis lors d'une perquisition au ministère de l'Economie et des Finances, affirmait que l'ancien ministre du Budget avait été alerté à plusieurs reprises sur les problèmes juridiques posés par la vente de l'hippodrome de Compiègne.

Selon l'hebdomadaire satirique et le Courrier picard du 13 juillet, l'ancien ministre du Budget disposait par ailleurs d'estimations bien supérieures au prix auquel le terrain a finalement été cédé.

L'ancien ministre "s'insurge vivement contre ces allégations et rappelle que le prix de vente a été librement fixé par l'Administration selon ses méthodes habituelles", assure Me Le Borgne dans son communiqué. Il n'a "jamais connu d'autre évaluation que celle de l'Administration", ajoute-t-il.

Eric Woerth est soupçonné d'avoir "bradé" en mars 2010 pour 2,5 millions d'euros une parcelle de 57 hectares de la forêt de Compiègne, à la Société des courses de Compiègne. La cession de ces terrains, qui comprennent un golf et un hippodrome, a été effectuée de gré à gré en mars 2010.

La Cour de justice de la République (CJR) a ouvert en janvier une enquête pour "prise illégale d'intérêt" dans cette affaire, afin de déterminer les conditions dans lesquelles s'est effectuée cette vente controversée. L'ancien ministre a été entendu le 4 mai par la CJR.

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