Interview du président : "Quand moi je parle du destin de la France, Emmanuel Macron parle de lui", dénonce Éric Zemmour
Le candidat à la présidentielle, Éric Zemmour, qualifie l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1 mercredi de "numéro de narcissisme assez marqué".
"Quand moi je parle de la France, du destin de la France, Emmanuel Macron parle de lui", a dénoncé jeudi 16 décembre sur France Inter Éric Zemmour, candidat Reconquête à la présidentielle, après l'intervention du chef de l'État mercredi 15 décembre soir sur TF1. Interrogé sur ce qu'il avait pensé de cette interview, Éric Zemmour dit l'avoir trouvée, "sur la forme", "bien léchée", "charmante" et "séductrice à souhait". "Mais sur le fond, j'ai regretté qu'Emmanuel Macron parle surtout de lui et assez peu de la France, dans une espèce de numéro de narcissisme assez marqué, de nombrilisme", a dénoncé le candidat.
"Je vous avoue que cela ne m'a pas beaucoup intéressé", a-t-il ajouté tout en estimant être "la cible favorite" d'Emmanuel Macron. "Quand il s'agit du destin de la France, c'est moi qu'il cible et d'ailleurs c'est tout à fait légitime car je pense que nous avons deux visions absolument antagonistes de la France", a poursuivi Éric Zemmour.
Interview d'Emmanuel Macron sur TF1 : @ZemmourEric a vu un "numéro de narcissisme et de nombrilisme assez marqué" : "J'ai regretté qu'il parle surtout de lui et assez peu de la France." #le79inter pic.twitter.com/QzjvIfPG81
— France Inter (@franceinter) December 16, 2021
Concernant les termes qu'il avait utilisés pour qualifier le chef de l'État, le comparant à "un mannequin de plastique", à "un adolescent" qui "se cherche éternellement", lors de son discours à Villepinte, en Seine-Saint-Denis, "il est blessé, mais je vous avoue que je n'en ai cure", a réagi Éric Zemmour. "Le problème n'est pas sa personne. C'est un candidat. Ses prédécesseurs ont subi des campagnes bien plus dures", a-t-il considéré même si le président ne s'est pour l'instant pas déclaré candidat. Il a fait référence à Nicolas Sarkozy "traité de fou à la Une d'un hebdomadaire", à "François Mitterrand traité de tous les noms", à "Jacques Chirac traité de fasciste puis de voleur". "Moi aussi, quand je suis attaqué, je suis blessé mais on s'en moque, on est au-delà des personnes", a tranché le candidat d'extrême droite.
.@ZemmourEric : "Quand je parle de la France, du destin de la France et de sa survie, Emmanuel Macron parle de lui et se dit blessé... Je n'en ai cure. C'est un candidat, ses prédécesseurs ont subi des campagnes bien plus dures !" #le79inter pic.twitter.com/mXGFBrC6Rz
— France Inter (@franceinter) December 16, 2021
Au sujet du Covid-19, alors que le président a jugé la vaccination des enfants "souhaitable" mais sans obligation, tout en estimant "possible" à terme une obligation vaccinale pour tous, Éric Zemmour s'est dit "contre la vaccination obligatoire", assurant qu'il ne comprenait pas l'intérêt du pass sanitaire. "Je n'ai toujours pas compris non plus cette obsession de vacciner les enfants qui effectivement transmettent mais ne risquent jamais, sauf exception, de formes graves", a également déclaré Éric Zemmour. "Nous n'allons pas vivre sous la menace du confinement pendant des années, il faut s'habituer à cette épidémie", a-t-il conclu, estimant qu'il y a "des maladies qui tuent encore plus".
.@ZemmourEric : "Je ne vois ni l'intérêt d'une vaccination obligatoire, ni celle d'une vaccination des enfants, ni celle du pass sanitaire" #le79inter pic.twitter.com/2wRi7rGDNl
— France Inter (@franceinter) December 16, 2021
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.