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Fillon accuse Hollande de "mensonges"

Le mensonge au coeur des matinales ce vendredi. Alors que Nicolas Sarkozy a accusé jeudi lors de son 1er meeting François Hollande "de mentir matin et soir". François Fillon enfonce le clou ce matin. En cause l'interview de Hollande au "Guardian".
Article rédigé par Valerie Kowal, Isabelle Gautier
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
La revue de presse matinale des radios (FTV)

Le mensonge au coeur des matinales ce vendredi. Alors que Nicolas Sarkozy a accusé jeudi lors de son 1er meeting François Hollande "de mentir matin et soir". François Fillon enfonce le clou ce matin. En cause l'interview de Hollande au "Guardian".

Invité de RTL, le 1er ministre François Fillon accuse François Hollande de mentir aux Français. Emboîtant le pas de Nicolas Sarkozy, qui faisant référence à l'interview de Hollande au "Guardian" a accusé le candidat socialiste de "mentir matin et soir", le 1er ministre persiste : "C'est la tradition du PS, qui quand il est dans l'opposition est toujours très à gauche, et quand il est au pouvoir est assez libéral". "Quand on veut être président de la République, on ne peut baser sa campagne sur des mensonges".

La porte-parole de François Hollande, Najat Belkacem, revient aussi sur Europe 1 sur la fameuse interview accordée par Hollande au "Guardian". "Oui, nous sommes des sociaux démocratres" mais Najat Belkacem n'exclut pas un partenariat avec les communistes.

Pour Pierre Laurent, le secrétaire national du PC, invité de France Inter, "François Hollande a commis une erreur de vouloir rassurer les marchés" et pour lui, il n'y a pas de victoire possible "sans le Front de gauche" et "si on veut une victoire de la gauche dans quelques semaines, elle va avoir lieu avec les communistes".

Benoît Hamon, le porte-parole du PS, sur RMC Info, rassure les communistes et le Front de gauche. Cette interview de François Hollande au "Guardian" n'était qu'une façon de "répondre au fantasme outre-manche sur l'arrivée au pouvoir de la gauche en France". "Je souhaite une gauche rassemblée" a déclaré Hamon.

Sur France Info, Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche répond à la volonté de Nicolas Sarkozy d'organiser des référendums "Si M. sarkozy a quelque chose à dire au peuple, je lui suggère d'aller à Gandrange où il a menti et à Florange à qui il a promis sans rien tenir". Il conclut : "Bon sang, quand est-ce que ce type va s'y mettre"!

Nathalie Arthaud, candidate de LO, était l'invitée de Canal+ et critique le bilan économique de Nicolas sarkozy. Le président sortant souhaite mettre le travail au centre de sa campgne électorale. Pour Nathalie Arthaud "depuis que la droite est au pouvoir, il y a une usine qui ferme tous les jours, 1000 chômeurs de plus tous les jours (...) le gouvernement est un des 1ers licencieurs du pays".

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