Le texte sur la moralisation de la vie publique sera présenté avant les élections législatives et François Bayrou a entamé ses consultations, ce lundi 22 mai.
Douze mesures pour mettre fin aux abus des élus. Lundi 22 mai après-midi, le député René Dosière a présenté au ministre de la Justice François Bayrou un plan de moralisation de la vie politique, l'une des promesses d'Emmanuel Macron. "On va peut-être bousculer un certain nombre d'habitudes, mais en tout cas, on va faire le travail", a affirmé le nouveau garde des Sceaux. Parmi ces propositions, figure une limitation stricte du cumul des mandats dans le temps. Une mesure réclamée depuis longtemps par les associations anticorruption. "On attend d'un député, d'un sénateur, ou même d'un ministre, ou même d'un maire d'une grande ville, qu'il se consacre à 100% à son mandat public, et deuxièmement, qu'il n'y ait pas de risque de conflit d'intérêts entre son mandat public et des intérêts privés qu'il aurait", estime Daniel Lebègue, président de l'association Transparency France.
Marine Le Pen dénonce des effets pervers
Autre proposition évoquée pendant la campagne : l'interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires, les cabinets ministériels et les collectivités territoriales. Le plan de moralisation vise aussi à encadrer de plus près le financement des partis. Pour Marine Le Pen, des effets pervers en découlent.
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