François Fillon : son camp tient bon

Il est déjà sur scène hier, vendredi 24 février, en plein meeting à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), et s'apprête à prendre la parole lorsque l'information est rendue publique. Une fois au micro, il ne fera aucune allusion directe à l'affaire, se contentant de dénoncer le climat général. "Si ma personne est attaquée avec tant d'acharnement, c'est parce qu'elle heurte le consensus mou qui n'aime la droite que lorsqu'elle marche à l'ombre et lorsqu'elle réforme a minima", a déclaré le candidat Les Républicains à ses soutiens.

Une décison qui tombe pendant le discours du candidat

Ce sont ses lieutenants qui se chargent de la riposte à l'issue du meeting, François Fillon s'éclipsant sans autre forme de commentaire. "Moi ce que j'observe c'est que cette déclaration du parquet tombe pendant le discours de François Fillon, je trouve que c'est un curieux concours de circonstances", explique Jérôme Chartier, député LR et soutien de François Fillon. Dans la salle acquise à sa cause, l'agacement, voire l'énervement, perce.