Les SMS de Fillon, le verre de blanc d'Hamon, la chaise de Le Pen... Les petites anecdotes du premier débat de la présidentielle
Si le premier débat de la présidentielle, entre les cinq candidats les mieux placés dans les sondages, a été longuement décortiqué et analysé, on en sait plus sur les coulisses de l'émission.
Que s'est-il passé dans les coulisses du premier débat de la présidentielle ? Plusieurs médias sont revenus mardi 22 et mercredi 23 mars sur ce que les téléspectateurs n'ont pas vu à l'antenne lundi. Et ces anecdotes sur Marine Le Pen, François Fillon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, qui avaient été invités à débattre sur TF1, témoignent de l'ambiance qui régnait sur le plateau. Des informations qui devraient intéresser les téléspectateurs, au nombre de 9,77 millions de Français lundi soir.
Un Mélenchon décontracté et poète
Il est sans doute celui qui est apparu le plus décontracté sur le plateau. Ses petites piques à l'adresse des différents candidats n'ont d'ailleurs pas manqué de faire sourire les spectateurs. Jean-Luc Mélenchon a également démontré son amour pour la poésie, rapporte Le Parisien. Lors de l'essai micro, le candidat de La France insoumise s'est mis à réciter des vers de Guillaume Apollinaire : "Sous le pont Mirabeau coule la Seine, et nos amours faut-il qu'il m'en souvienne..." Une décontraction qu'il ne quittera pas une fois le débat terminé. "Ravi d'avoir assuré le show, Mélenchon a (...) pris le temps, quittant la Plaine Saint-Denis le dernier après avoir partagé un verre", relate le quotidien.
Un Hamon fatigué et quittant rapidement le plateau
Le candidat socialiste n'était pas au meilleur de sa forme lundi. Benoît Hamon avait, la veille, donné un long meeting à Bercy qui avait fatigué sa voix. Pour y remédier, le député des Yvelines s'était adonné à une cure de thé au miel, rapportait Europe 1. Mais, cela ne l'a pas empêché de s'adonner à son petit rituel, explique Le Parisien : un petit verre de vin blanc dans sa loge.
Une habitude qui n'a visiblement pas suffi. "A gauche, certains proches de Hamon s'avouent déçus, écrit le même journal. Le candidat ne s'est d'ailleurs pas éternisé après le débat préférant rejoindre ses partisans dans un bar associatif."
Un Fillon stressé et briefé à distance par sa conseillère en com'
Il est arrivé bon dernier et a même séché les essais. Résultat : des soucis de cadrage pour François Fillon. "Comme j'étais juste derrière toi, on aurait dit que tu avais mes cheveux !", s'est plaint François Baroin hier lors du débriefing, rapporte Le Parisien. Réponse du candidat : "Ça m'emmerde ces essais, maintenant on a l'impression de faire de la téléréalité..." Outre son peu de passion pour les essais, François Fillon est apparu tendu, mais aussi perdu dans ses pensées, comme le montre cette vidéo de Quotidien.
Ayons une pensée pour cette assistante. #Quotidien pic.twitter.com/sWRih7xkGD
— Quotidien (@Qofficiel) 21 mars 2017
Autre information dévoilée par Le Parisien et Le Figaro : le député de Paris était briefé en direct par sa conseillère en communication, Anne Méaux. Cette dernière lui envoyait des SMS tout au long du débat. Lors de la coupure publicitaire, c'est son autre communicante, Myriam Lévy, qui s'est chargée de remotiver le candidat, trop effacé pendant la première partie. "Il faut y aller plus, se battre plus franchement", lui aurait-elle dit.
Une Le Pen satisfaite mais qui aurait voulu s'asseoir
Elle est apparue statisfaite. Marine Le Pen estime avoir "fait le job" lundi lors du débat. Mais la candidate du FN n'a pas apprécié les conditions dans lesquelles elle a dû débattre. Son entourage s'était en effet battu et avait obtenu gain de cause pour la mise en place de tabourets derrière les pupitres.
Malheureusement pour Marine Le Pen, cette dernière n'a pas pu les utiliser, comme l'explique Le Parisien. Lors de la pause publicitaire, entre deux bouffées de cigarette électronique, cette dernière s'est plainte de rester debout alors que seule femme sur le plateau, elle porte des talons. Si le réalisateur a proposé aux candidats de s'asseoir pour la seconde partie, les quatre hommes ont refusé, laissant peu de choix à Marine Le Pen. "Je ne vais pas être la seule femme à prendre une chaise", leur a-t-elle lancé.
Un Macron détendu et aux petits soins avec son équipe
Quant à Emmanuel Macron, il a eu le temps, selon Le Parisien, de lancer à ses proches venus le soutenir : "J'espère que vous serez contents."
Team Macron avant débat sur le plateau de TF1 pic.twitter.com/8FL4IAa92l
— LAURENCE HAIM (@lauhaim) March 20, 2017
Pas certain que le confort était au rendez-vous. "On était assis sur des coussins galettes qui faisaient mal aux fesses et on n'avait pas de dossiers", râle l'un de ses soutiens après du Parisien.
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