François Hollande à Cuba : "Je parlerai des droits de l'Homme"
Avant d'être une première historique, c'est une première tout court. François Hollande n'avait jamais mis les pieds à Cuba, même pour des vacances. Et surtout pas en rêve. Lui n'a jamais été de cette gauche guévariste tentée par l'expérience révolutionnaire. Même si dit-il Cuba participe d'une mythologie, celle du petit pays qui résiste au gros. Lui aussi avait ce regard sur Cuba avant les dérives du parti unique, les oppsants réprimés, les droits de l'Homme bafoués. Une dérive qui s'est atténuée veut croire François Hollande. "Cuba veut passer à une autre phase dit-il "et "la France (sera) la première au nom de l'Europe et parmi les pays occidentaux à pouvoir dire aux Cubains que nous sommes à leur côté s'ils décident eux-mêmes de franchir les étapes nécessaires vers l'ouverture."
Et après cela va aller très vite confie encore le président convaincu que sa visite à lui va déclencher toutes les autres.
Un enjeu économique et culturel
Plusieurs groupes français sont déjà bien implantés sur place, comme Pernod Ricard, Bouygues ou Accor. Il reste néanmoins des partenariats à nouer, entre autres dans le domaine agricole, le secteur automobile, la téléphonie et les biens d’équipement.
François Hollande va aussi inaugurer un nouveau bâtiment de l’Alliance française. C'est la plus importante au monde en terme de fréquentation, plus de 10.000 Cubains y prennent des cours.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.