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François Hollande rejette les "polémiques inutiles" et souhaite "rassembler les Français"

Invité du 20heures de France 2, mardi 7 février, le candidat du Parti socialiste et des radicaux de gauche, François Hollande, s'est posé en rassembleur, réprouvant les "polémiques inutiles".
Article rédigé par Catherine Rougerie, Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Hollande au 20h de France 2 (FTV)

Invité du 20heures de France 2, mardi 7 février, le candidat du Parti socialiste et des radicaux de gauche, François Hollande, s'est posé en rassembleur, réprouvant les "polémiques inutiles".

Le 30 janvier à Brest, le 6 février à Dijon, le 9 à Orléans avant Rouen, à deux mois et demi de l'élection présidentielle, et bien que crédité d'une solide avance dans les sondages, François Hollande ne se repose pas sur ses lauriers.

Entre deux déplacements, il était l'invité, mardi soir, du journal télévisé de France 2, l'occasion de revenir notamment sur la visite de la chancelière Angela Merkel, lundi à L'Elysée, et sur l'incident du jour à l'Assemblée nationale.

Sur le soutien de la chancelière et le traité européen

Interrogé sur le soutien de la chancelière Angela Merkel, à Nicolas Sarkozy, le candidat socialiste a répondu qu'il n'était pas choqué, préférant, lui, solliciter le soutien des Français.

Sur l'incident à Assemblée

Invité à commenter l'incident du jour à l'Assemblée nationale, le candidat socialiste a refusé de présenter des excuses que réclame la majorité à l'opposition.

Se posant en rassembleur des Français, M. Hollande, à l'inverse, a critiqué les déclarations du ministre de l'intérieur, Claude Guéant sur la hiérarchisation des civilisations.

Sur les parrainages

Sur l'hypothétique éviction de la candidate du Front national à la présidentielle, M. Hollande a répété qu'il y avait une loi, qu'il fallait la respecter et qu'on ne changeait pas les textes à quelques semaines du scrutin. Mais il s'est dit favorable, plus tard, à un "changement des règles" des parrainages.

Il a par ailleurs fait valoir que depuis 1988, la famille Le Pen avait " toujours pu présenter sa candidature à la présidentielle".

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