Renvoi du FN en correctionnel : Marine Le Pen dénonce "une persécution profondément injuste"
"Nous sommes la victime d'une persécution profondément injuste," s'est défendue Marine Le Pen sur France Bleu Pays d'Auvergne alors que le FN est renvoyé en correctionnelle avec deux de ses dirigeants.
Les juges d'instruction ont renvoyé en correctionnelle le Front national et deux de ses dirigeants, a-t-on appris jeudi 6 octobre. Ils sont soupçonnés d'avoir gonflé et surfacturé des kits de campagne pour s'assurer du remboursement des frais de campagne par l'Etat, notamment lors des législatives de 2012. "Le Front national est extrêmement serein", a réagi Marine Le Pen vendredi 7 octobre sur France Bleu Pays d'Auvergne.
"Le Front national est extrêmement serein. Nous sommes la victime d'une persécution profondément injuste, puisque ce processus de financement a été en l'occurrence validé par la Commission nationale des comptes de campagne à quatre ou cinq reprises, y compris postérieurement à l'ouverture de cette information", a-t-elle estimé.
"En aucun cas", les prix des kits de campagne n'ont été gonflés, a affirmé Marine Le Pen. "D'ailleurs, nos candidats étaient ceux qui ont coûté le moins cher à l'Etat sur l'ensemble des grands mouvements politiques", a-t-elle ajouté.
Dans le détail, comparaîtront trois personnes morales (le FN, la société Riwal, et Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen) ainsi que sept personnes physiques, parmi lesquelles Wallerand de Saint-Just, trésorier du parti, et l'un de ses vice-présidents, Jean-François Jalkh. Frédéric Chatillon, proche de Marine Le Pen, est également renvoyé devant la justice.
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