: Vidéo Marine Le Pen jugée pour avoir comparé les prières de rue à l'Occupation nazie
Le parquet a requis la relaxe de la patronne du Front national, estimant qu'elle parlait à l'époque "d'un certain nombre de personnes" et non "pas de toute la communauté" musulmane.
Marine Le Pen comparaissait, mardi 20 octobre, à Lyon (Rhône) pour avoir comparé en 2010 les prières musulmanes de rue à l'Occupation nazie. Estimant que la présidente du Front national parlait "d'un certain nombre de personnes" et non "pas de toute la communauté" musulmane, le procureur de la République a requis la relaxe à l'encontre de la présidente du Front national.
Le verdict sera rendu le 15 décembre. Le parquet, qui n'était pas à l'origine des poursuites, a reconnu que les propos prononcés par Marine Le Pen pouvaient être "choquants" mais a estimé qu'ils "faisaient partie de la liberté d'expression". A son arrivée au tribunal de grande instance, la patronne du FN s'était dite victime de "persécution judiciaire" soulignant la concomitance de ce renvoi en correctionnelle avec les élections régionales de décembre.
Une femme agressée verbalement par une sympathisante FN
Dans les couloirs du palais de justice, une frontiste a par ailleurs violemment pris à partie une femme de couleur. "Vous êtes des chiens, des barbares", a-t-elle crié avec véhémence. Le départ de Marine Le Pen a été accompagné de cris "Marine", "la France aux Français", "vive la France, plus de burqas", scandés par quelques sympathisants du parti d'extrême droite.
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