Replay Fausses alertes à la bombe : "Plusieurs dizaines" d'auteurs ont été interpellés, annonce Gabriel Attal, invité de "L'Evénement"

Article rédigé par Thibaud Le Meneec, Mathilde Goupil
France Télévisions
Publié Mis à jour
REPLAY. "L'Evénement" avec Gabriel Attal
Le ministre de l'Education nationale était l'invité de France 2 jeudi soir, six jours après le meurtre de Dominique Bernard, professeur au lycée d'Arras.

Ce qu'il faut savoir

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Près d'une semaine après l'attentat ayant tué le professeur Dominique Bernard devant le collège-lycée Gambetta-Carnot, à Arras (Pas-de-Calais), Gabriel Attal était l'invité de l'émission "L'Evénement, l'interview", diffusée sur France 2, jeudi 19 octobre. Le ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, présent aux obsèques de l'enseignant plus tôt dans la journée, a répondu aux questions de Caroline Roux. Il a notamment annoncé que "depuis la rentrée, 299 fausses alertes à la bombe ont été recensées" dans les établissements scolaires et que "plusieurs dizaines" d'auteurs ont été interpellés.

Quels investissements pour sécuriser les écoles ? Le ministre de l'Education nationale a été interrogé sur les moyens de sécuriser les établissements scolaires, six jours après l'attaque terroriste à Arras et trois ans après l'assassinat de Samuel Paty. Cette semaine, Gabriel Attal a annoncé le déploiement de "près de 1 000 personnels" des brigades de "prévention et de sécurité du ministère". Il a aussi lancé une "enquête flash" auprès des directeurs d'écoles et chefs d'établissements sur l'état des équipements en matière de sécurité. "Deux tiers des établissements ont eu un renforcement de sécurisation ces dernières années", a détaillé le ministre sur France 2.

Un peu plus de 500 perturbations et contestations lors des hommages de lundi. Lors des hommages à Dominique Bernard et à Samuel Paty, lundi, un peu plus de 500 perturbations et contestations ont eu lieu, a affirmé Gabriel Attal. Tous ces signalements font l'objet d'une saisine systématique du procureur de la République et d'une procédure disciplinaire pour les élèves concernés, a-t-il poursuivi.