Les annonces du Premier ministre vont "débloquer la situation", estime Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale

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Les annonces du Premier ministre vont "débloquer la situation", estime Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l’Assemblée Nationale
Article rédigé par France 2
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Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale était l’invité des 4V sur France 2, ce vendredi 26 janvier.

Alors que les agriculteurs menacent de bloquer la capitale si des décisions ne sont pas prises ce vendredi par le gouvernement, le président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Sylvain Maillard, a assuré que le Premier ministre, en déplacement en Haute-Garonne, ferait des annonces fortes. Selon lui, elles vont "débloquer la situation."Concernant la fin de la détaxe sur le gaz non-routier (GNR), Sylvain Maillard ne s’est pas prononcé, estimant que c’était à Gabriel Attal de le faire. "Il faut faire en sorte que nos agriculteurs, nos maraîchers, nos éleveurs puissent mieux gagner leur vie. On entend leur colère, ils ont raison", a-t-il toutefois concédé.

173 milliards d’euros de déficit

Le déficit de l’État pour 2023, qui est de 173 milliards d’euros, frôle le record de 2020. Comment l’État peut-il aider les agriculteurs en étant aussi endetté ? Sylvain Maillard a surtout pointé du doigt les industriels et les grandes surfaces. "C’est à eux de faire un effort", a-t-il affirmé, rappelant qu’ils devaient "respecter les prix comme le veut la loi." Il a également souligné de trop nombreuses normes et couches administratives. "Très concrètement, il faut que nous puissions accélérer sur les projets" en demandant à ce que les préfets puissent "déroger aux règles" pour être "plus dans l’efficacité", a-t-il expliqué."J’entends trop souvent les agriculteurs nous dire 'en fait, on a le sentiment que l’administration n’est pas de notre côté, elle nous demande des papiers en permanence'. Certains me disent 'je passe 70 % de mon temps à remplir des formulaire plutôt que d’être avec mes bêtes'", expose-t-il enfin, assurant les agriculteurs qu’ils seront "accompagnés".

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