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Gérald Darmanin "regrette" d'avoir "offensé" une journaliste mais se défend de misogynie

Lors d'une interview sur LCI face à Ruth Elkrief, le ministre de l'Intérieur martèle qu'il a trouvé le ton de la journaliste de BFMTV Apolline de Malherbe "excessif".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin quitte l'Elysée le 9 février 2022. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Si j'ai offensé quelqu'un, je le regrette bien volontiers." Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, critiqué pour ses propos lors d'un échange tendu avec la journaliste Apolline de Malherbe, mardi sur le plateau de BFMTV, a émis quelques remords, jeudi 10 février, sur LCI. Toutefois, il se défend d'avoir utilisé un "ton misogyne", alors qu'il était longuement interrogé par Ruth Elkrief au sujet de ce tête-à-tête épineux Apolline de Malherbe. Il insiste : "J'ai trouvé que le ton de votre consœur était excessif."

Tout est parti d'une question d'Apolline de Malherbe qui demandait à Gérald Darmanin si l'exécutif ne s'était pas "réveillé un peu tard", avec l'annonce par Emmanuel Macron d'une loi sur la sécurité intérieure dans les derniers mois du quinquennat, alors que les chiffres de 2021 montrent une hausse des atteintes aux personnes. Gérald Darmanin a critiqué une "présentation très rapide et un peu populiste". "Non mais vous vexez pas, calmez-vous Madame, ça va bien se passer", avait-il enchaîné, alors que la journaliste protestait en considérant que ce n'était "pas une réponse" mais "presque une offense".

Les propos de Gérald Darmanin ont provoqué de vives critiques de l'opposition en pleine campagne présidentielle. "'Ça va bien se passer', c'est une expression populaire. Je l'utilise à l'Assemblée Nationale", s'est défendu jeudi le ministre. "C'était une interview tendue qui empêchait de parler du fond", a-t-il poursuivi, ajoutant avoir appelé Apolline de Malherbe. "On a échangé, on doit se voir la semaine prochaine", a-t-il annoncé.

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