"Nous serons nombreux à ne pas pouvoir soutenir un gouvernement qui augmenterait les impôts", prévient Gérald Darmanin

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Gérald Darmanin s'est exprimé lors de sa rentrée politique, dimanche 29 septembre, à Tourcoing (Nord), à deux jours de la déclaration de politique générale de Michel Barnier à l'Assemblée nationale.
Gérald Darmanin : "Nous serons nombreux à ne pas pouvoir soutenir un gouvernement qui augmenterait les impôts" Gérald Darmanin s'est exprimé lors de sa rentrée politique, dimanche 29 septembre, à Tourcoing (Nord), à deux jours de la déclaration de politique générale de Michel Barnier à l'Assemblée nationale. (FRANCEINFO)
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"J'entends qu'elle ne concernerait, cette hausse d'impôts, que les plus aisés des Français, mais l'argent des plus aisés doit aller dans la création d'emplois, pas dans les caisses publiques", a plaidé l'ancien ministre de l'Intérieur.

Une nouvelle mise en garde à l'attention du Premier ministre. "Nous serons nombreux à ne pas pouvoir soutenir un gouvernement qui augmenterait les impôts", a lancé Gérald Darmanin lors de sa rentrée politique, dimanche 29 septembre, à Tourcoing (Nord), à deux jours de la déclaration de politique générale de Michel Barnier à l'Assemblée nationale. 

"Je soutiens le gouvernement de Michel Barnier nommé par le président de la République", a déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur devant quelque 500 personnes, dont Edouard Philippe et Elisabeth Borne, réunies au Jardin botanique de son fief électoral. Mais une hausse des impôts "serait contraire à tout ce que nous avons fait de positif pour les Français", a-t-il affirmé. "J'entends qu'elle ne concernerait, cette hausse d'impôts, que les plus aisés des Français, mais l'argent des plus aisés doit aller dans la création d'emplois, pas dans les caisses publiques", a plaidé Gérald Darmanin.

L'ancien maire de Tourcoing a par ailleurs annoncé la création d'un "lieu de réflexion, que tout le monde peut rejoindre", baptisé "Populaires". "Notre immense responsabilité est d'écrire, pour l'avenir, le récit social du bloc central", a expliqué l'élu du Nord. "Personne ne peut accepter le naufrage démocratique de la France populaire qui se jette dans les bras de la démagogie communautaire des extrêmes qui nous divisent, laissant le p'tit blanc voter pour [Marine] Le Pen et le p'tit Beur voter pour Gaza", a-t-il lancé.

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