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Vidéo Données personnelles : Gérald Darmanin s'engage à "préciser" les décrets, "pas de Big Brother"

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Article rédigé par franceinfo
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"Ces décrets existaient déjà et n'étendent pas le champ de leur action", assure sur franceinfo le ministre de l'Intérieur au sujet de trois décrets récemment publiés sur la collecte de données que peuvent recueillir les forces de l'ordre.

"Nous préciserons les décrets, il n'y a aucun problème", a déclaré Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, jeudi 10 décembre sur franceinfo, alors que le gouvernement a élargi, via trois récents décrets, le champ des données personnelles que peuvent recueillir les forces de l'ordre contre les personnes ou associations soupçonnées "d'atteinte à la sûreté de l'Etat".

"Ces décrets existaient déjà et n'étendent pas le champ de leur action. C'est un décret sur les enquêtes administratives faites par la préfecture de police de Paris et la direction générale de la police nationale et deux décrets de renseignement pour la police et pour la gendarmerie", a expliqué Gérald Darmanin. "Ils sont modifiés en raison des nouvelles règles européennes sur la protection des données. On a changé activité politique en opinion politique parce que c'est le terme de la loi RGPD", a-t-il précisé.

"Il ne faut pas y voir une sorte de Big Brother"

"Nous avons présenté trois nouveaux décrets à la Cnil, garante de la liberté des données de chacun, et au Conseil d'Etat, garant du droit. Ils ont donné des avis favorables à ces trois décrets". La Cnil a demandé à ce que ces décrets soient précisés car ils sont trop larges. "Nous préciserons les décrets, il n'y a aucun problème. Je suis un ministre républicain et je réponds aux institutions républicaines. Il ne faut pas y voir une sorte de Big Brother."

Gérald Darmanin a assuré "qu'il n'y avait pas de délit d'opinion mais qu'il fallait surveiller ceux qui font partie des mouvements suprématistes, qui pensent que les blancs sont supérieurs aux noirs."

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