: Vidéos Les quatre séquences à retenir de "L'Emission politique" avec Gérald Darmanin
Le ministre de l'Action et des Comptes publics était l'invité de "L'Emission politique", sur France 2.
C'était sa première "Emission politique" en tant qu'invité principal. Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics était l'invité de France 2, jeudi 15 mars. Ses démêlés avec la justice, son débat avec Jean-Marie Le Pen ou encore la "cagnotte fiscale"... Voici en vidéo, les quatre temps forts de cette soirée.
Quand il confie "vivre un moment difficile"
Interrogé sur l'accusation de viol et d'abus de faiblesse dont il fait l'objet, Gérald Darmanin a expliqué "vivre un moment difficile". "C'est un moment difficile, mais ça dit quelque chose des difficultés que les élus peuvent avoir", a poursuivi le ministre. "Je respecte les paroles des plaignantes, je respecte la présomption d’innocence aussi. Les calomnies sur la place publique gâchent le magnifique moment de libération de la parole des femmes", a-t-il ajouté. Il a de nouveau rejeté ces accusations.
Sophie Spatz, qui accuse le ministre de l'Action et des Comptes publics de viol et dont la première plainte a été classée sans suite, a déposé une nouvelle plainte, avec constitution de partie civile cette fois. Gérald Darmanin a nié l'existence de cette nouvelle procédure. "A ma connaissance, la nouvelle plainte n’a pas formellement été déposée", a-t-il déclaré.
Toutefois, le ministre doit faire face à une autre plainte, celle-là pour abus de faiblesse, formulée par une autre femme : une habitante de Tourcoing (Nord), ville dont Gérald Darmanin a été le maire.
Quand il confie la photo de son grand-père à Jean-Marie Le Pen
Le cofondateur du Front national était l'invité mystère de cette émission. Jean-Marie Le Pen a voulu interroger le ministre sur la politique migratoire du gouvernement. Ce dernier avait anticipé cette question et avait apporté avec lui la photo de son grand-père, Moussa Ouakid. "Il était tirailleur algérien et je pense qu'aujourd'hui, on dirait dans le métro que c'est un étranger, alors qu'il a servi la France."
Quand il apporte un chèque pour illustrer la dette
A la faveur de la bouffée d'air frais apportée par la bonne conjoncture économique, la question de la "cagnotte fiscale" a été posée au ministre. Que faire de ce surplus de recettes fiscales, évalué pour 2017 à 4,3 milliards d'euros ? Pour répondre à François Lenglet, Gérald Darmanin a apporté sur le plateau de "L'Emission politique" un chèque géant de 11 300 000 euros, soit l'aggravation de la dette de la France durant l'émission. "Comment peut-on dire que l'on a une cagnotte lorsque l'on a 2 200 milliards de dette ?" a répondu le ministre.
Quand il se dit défavorable à une levée du "verrou de Bercy"
Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin s'est dit opposé à la levée du "verrou de Bercy", mais néanmoins favorable à une "amélioration" de ce dispositif, qui donne au fisc le monopole des poursuites pénales en cas de fraude. Interrogé par Olivier Besancenot sur le fait de savoir s'il soutenait la suppression de cette particularité française, Gérald Darmanin a répondu: "En tant que tel, non" mais "pour une amélioration, oui".
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