Moralisation de la vie publique : premiers débats agités
L'examen du projet de loi de moralisation de la vie publique a démarré ce lundi 24 juillet à l'Assemblée nationale. 900 amendements ont été déposés. Les débats s'annoncent houleux, notamment sur la réserve parlementaire.
La loi de moralisation de la vie publique prévoit notamment la suppression de la réserve parlementaire, une enveloppe de 130 000 euros par an et par élu et l'interdiction des emplois familiaux, afin d'éviter toute affaire comme celle de Pénélope Fillon et la traque des conflits d'intérêts. D'entrée de jeu, les députés de la France insoumise contestent une loi qui, selon eux, jette le discrédit sur les parlementaires.
"Texte d'annonces"
De leur côté, les Républicains dénoncent un texte loin des promesses moralisatrices d'Emmanuel Macron. "On a un texte qui stigmatise les parlementaires et qui ne fait aucun cas du pantouflage, des conflits d'intérêts, de la porosité entre le public et le privé. Bref, un texte d'annonces plus que réellement très concret", lance Philippe Gosselin, député LR de la Manche.
La majorité présidentielle s'insurge. Elle défend un texte fondateur. Les débats sont loin d'être terminés, les passes d'armes aussi. Le texte est en discussion jusqu'à jeudi avant une adoption prévue début août.
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