Pitié-Salpêtrière : le Premier ministre apporte son soutien à Christophe Castaner
Face à la polémique, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a regretté avoir employé le terme d'"attaque" pour qualifier les incidents de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Vendredi 3 mai, le Premier ministre Édouard Philippe lui a renouvelé sa confiance.
Marche arrière toute pour le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, 48h après les incidents de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière survenus mercredi 1er mai. "J'entends le reproche qui m'est fait d'avoir utilisé le mot 'attaque'. Je n'aurais pas dû l'employer. 'Intrusion violente', terme utilisé par la directrice,est mieux adapté", a déclaré l'élu. Depuis cinq mois, Christophe Castaner est sous le feu des critiques. L'opposition lui reproche les violences à répétition dans les manifestations.
Des appels à la démission
Malgré le rétropédalage du ministre de l'Intérieur, l'opposition ne désarme pas et continue de réclamer des explications, voire sa démission. "Quand un ministre de l'Intérieur ment, il doit démissionner", a affirmé Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis. Vendredi 3 mai, le Premier ministre Édouard Philippe a apporté son soutien à Christophe Castaner : "Le ministre de l'Intérieur a corrigé son propos. Il a évidemment, et comme depuis le début, toute ma confiance." Un nouveau test attend désormais le gouvernement, à la veille d'une nouvelle manifestation des "gilets jaunes".
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