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Vidéo Quand Bernard Debré (LR) pourfend "la loi dite de moralisation" de François Bayrou

Le député de Paris, qui était l'invité de la matinale de LCP vendredi 16 juin, a défendu le droit de continuer à exercer son métier quand on est parlementaire. Il a expliqué qu'un chirurgien pouvait "tuer tout le monde" s'il arrêtait de pratiquer pendant trois mandats (quinze ans).

Article rédigé par franceinfo
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Le député sortant de Paris, Bernard Debré (Les Républicains), s'exprime pendant un meeting de campagne de Valérie Pécresse, candidate aux régionales en Ile-de-France, le 5 novembre 2015 à Paris. (CITIZENSIDE/ST?PHANE ROUPPERT / AFP)

Député sortant Les Républicains de la 4e circonscription de Paris, Bernard Debré ne se représente pas aux législatives, dont le second tour a lieu dimanche 18 juin. Mais il étrille le projet de moralisation de la vie publique porté par le garde des Sceaux, François Bayrou. Ayant compris, à tort, que le texte interdirait d'exercer une activité professionnelle, il a lancé sur LCP, vendredi 16 juin, un argument choc.

"Il faut que les députés soient issus de la société civile ! Il faut qu'ils aient un métier, et il faut qu'ils l'exercent pendant qu'ils sont députés ! Parce que vous savez, dans la loi dite de moralisation, monsieur Bayrou voudrait que les députés n'exercent plus leur métier", a martelé le médecin urologue de 73 ans sur la chaîne parlementaire.

"Enfin, comment voulez-vous qu'un député issu de la société civile fasse trois mandats, c'est-à-dire quinze ans, et au bout de quinze ans, reprenne son métier ? Il ne le reprendra jamais ! Vous me voyez reprendre mon métier de chirurgien au bout de quinze ans d'arrêt ? Mais je vais tuer tout le monde", a-t-il assené.

En réalité, le projet de loi prévoit que les élus pourront continuer à exercer une activité professionnelle. "Mais si le vote d'une loi les concerne directement [...], ils devront se signaler et s'abstenir de voter cette même loi", a expliqué France 2, le 14 juin. 

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