"Mon gouvernement partage avec vous bon nombre de priorités et de solutions", assure Elisabeth Borne aux sénateurs et sénatrices

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La Première ministre Elisabeth Borne, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le 6 juillet 2022 à Paris.  (PHILIP ROCK / ANADOLU AGENCY / AFP)

La cheffe du gouvernement a prononcé la traditionnelle déclaration de politique générale au Palais Bourbon à 15 heures, avant de se rendre face aux sénateurs à 21 heures.

Ce qu'il faut savoir

L'heure de la présentation du projet. La Première ministre, Elisabeth Borne, à la tête d'un nouveau gouvernement dévoilé lundi, présente mercredi 6 juillet sa feuille de route devant le Parlement. La cheffe du gouvernement a prononcé la traditionnelle déclaration de politique générale devant les députés à 15 heures, avant de se rendre face aux sénateurs à 21 heures. "Bâtir des compromis, ce n’est pas se renier. Ce n’est pas mettre de côté nos différences, c’est assumer les clivages, mais refuser les postures. En cela, le Sénat a été précurseur", a lancé la nouvelle Première ministre face aux sénateurs, mercredi soir. "Mon gouvernement partage avec vous bon nombre de priorités et de solutions", a-t-elle ajouté. Ce direct est désormais terminé. 

Une motion de censure déposée mercredi. La Nupes a déposé une motion de censure à 14h30, juste avant la déclaration de politique générale d'Elisabeth Borne. Ses signataires la présentent comme une "motion de défiance" à l'égard de la Première ministre.

Le projet de loi sur le pouvoir d'achat bientôt présenté. Le premier dossier d'envergure pour Elisabeth Borne sera le projet de loi sur le pouvoir d'achat, présenté jeudi en Conseil des ministres puis débattu dans l'hémicycle à partir du 18 juillet. Les députés de la coalition de gauche Nupes ont présenté une proposition de loi d'"urgence sociale", "alternative" au projet de loi du gouvernement.

L'Etat souhaite "détenir 100% du capital d'EDF". Lors de son discours de politique générale, Elisabeth Borne annoncé "l'intention de l'Etat de détenir 100% du capital d'EDF", afin que la France puisse "assurer [sa] souveraineté face aux conséquences de la guerre et face aux défis colossaux à venir".