Direct François Bayrou nommé Premier ministre : la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, attendue à Matignon

Article rédigé par Pierre-Louis Caron, Clément Parrot
France Télévisions
Publié Mis à jour
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, lors d'une réunion du parti Ensemble à Rosny-sur-Seine (Yvelines), le 10 septembre 2024. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)
Le nouveau chef du gouvernement poursuit samedi ses consultations en vue de former une nouvelle équipe à la tête des ministères.

Ce qu'il faut savoir

Le nouveau Premier ministre enchaîne les rendez-vous. François Bayrou reçoit Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, samedi 14 décembre à 11h30, a appris France Télévisions. Il doit s'entretenir à 18 heures avec le président du Sénat, Gérard Larcher. Vendredi soir, le Premier ministre s'était entretenu avec le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau. Le rendez-vous entre les deux hommes "a permis de commencer une discussion essentielle sur le cap à tenir pour sortir la France de l'impasse institutionnelle", a appris franceinfo auprès de l'entourage de l'ancien patron des sénateurs LR. Suivez notre direct.

Le RN dans une volonté de "dialogue". Invité de franceinfo samedi, Thomas Ménagé, député Rassemblement national du Loiret, a assuré que son parti sera dans une "opposition constructive avec un chemin pour obtenir un budget". Avec 125 députés à l'Assemblée, le parti d'extrême droite pèse lourd et n'entend pas bouger ses "lignes rouges", prévient toutefois Thomas Ménagé. "A monsieur Bayrou de travailler avec tous les groupes politiques !"

Le recours au 49.3 doit être écarté, réclame le Parti socialiste. Dans un courrier envoyé vendredi à François Bayrou, les socialistes ont appelé au "respect du débat parlementaire", exigeant du futur gouvernement qu'il renonce "à l'usage de l'article" de la Constitution qui permet de faire passer une loi sans vote à l'Assemblée. Le PS exige aussi "la garantie que le gouvernement ne se placera en aucune manière sous la dépendance du Rassemblement national".

  L'agence Moody's dégrade la note de la France. La note tricolore passe à Aa3 avec une perspective stable. "Les finances publiques du pays seront considérablement affaiblies au cours des prochaines années", estime Moody's, en raison d'une "fragmentation politique plus susceptible d'empêcher une consolidation budgétaire significative". Sur le réseau social X, le ministre démissionnaire de l'Economie et des finances, Antoine Armand, a aussitôt "pris acte" de cette décision.

Le Live

L'actu en continu
  • franceinfo
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    #POLITIQUE Le Chinese Business Club a organisé hier un moment d'échange à Paris avec le président du RN, Jordan Bardella. Plusieurs entrepreneurs présents disent douter de la capacité de François Bayrou à comprendre les enjeux du milieu des affaires. "J'ai des doutes parce que son logiciel est trop ancien et le monde marche très vite", confie par exemple Richard. Reportage.
  • franceinfo
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    #POLITIQUE François Bayrou reçoit ce matin Yaël Braun-Pivet, la présidente (Renaissance) de l'Assemblée à 11h30. Il doit plus tard s'entretenir avec Gérard Larcher, le président (LR) du Sénat à 18h, a appris franceinfo d'une source à Matignon.
    franceinfo
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    Les consultations en vue de former un nouveau gouvernement démarrent par ailleurs dès aujourd'hui. Le nouveau Premier ministre a "prévu de passer du temps avec différentes personnalités politiques au téléphone", a appris franceinfo de cette même source à Matignon qui ajoute que "François Bayrou veut aller vite".
    francois bayrou archive GIF by franceinfo
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE La dégradation de la note Moody's pour la France est le "résultat de la politique économique et budgétaire menée par ceux qui se présentaient comme les Mozart de la finance depuis 7 ans", déclare sur franceinfo Stéphane Troussel, porte-parole du PS. L'agence Moody's a abaissé vendredi sa note Aa2 à Aa3 au vu de la "fragmentation politique" du pays.
  • franceinfo
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    #POLITIQUE "La seule chose qui compte, c'est ce [que François Bayrou] va faire", réagit François-Xavier Bellamy, vice-président des Républicains et eurodéputé sur France Inter, au lendemain de la nomination du président du MoDem comme Premier ministre. Le vice-président des Républicains n'a pas écarté la possibilité que des personnalités de sa formation fassent partie du nouveau gouvernement.
  • franceinfo
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    #POLITIQUE "A quoi ça sert d'aller voter ?" Dans le Val-d'Oise, les électeurs du RN alternent entre déception et lassitude après la nomination de François Bayrou à Matignon. Lors de son discours de passation de pouvoir, le nouveau Premier ministre a dit vouloir briser le "mur de verre" entre le pouvoir et les citoyens. Mais le centriste est loin d'être adoubé par tous les électeurs.
    Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, le 13 décembre 2024, devant l'hôtel de Matignon. (ABDUL SABOOR / POOL / MAXPPP)
    (ABDUL SABOOR / MAXPPP)
  • revue de presse
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    #POLITIQUE Il est temps de passer à la revue de presse. "Du pareil au MoDem", titre Libération au sujet de l'arrivée de François Bayrou à Matignon. Le maire de Pau va devoir chercher à "garder un précaire équilibre politique", constate le quotidien.
    revue de presse
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    "Bayrou s'impose", estime Le Parisien / Aujourd'hui en France. Sous la pression de son allié historique, le chef de l’Etat s’est résolu à nommer le président du MoDem. Le quotidien raconte les coulisses de cette négociation.
    revue de presse
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    "Je n'ignore rien de l'Himalaya qui se dresse devant nous." La Tribune revient sur les mots du nouveau Premier ministre lors de la passation de pouvoir. Pour le quotidien, le budget sera le "premier test de crédibilité pour François Bayrou".
  • franceinfo
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    #POLITIQUE "On est satisfaits de la nomination d'un Premier ministre", réagit sur franceinfo Michel Picon, président de l'U2P (Union nationale des professions libérales), au lendemain de la nomination de François Bayrou à Matignon. "C'est quelqu'un d'expérience, qui connaît bien les territoires, qui connaît bien les petites entreprises."
  • franceinfo
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    #POLITIQUE C'est une épée de Damoclès qui pèse encore sur sa tête. François Bayrou, nommé Premier ministre, est toujours poursuivi dans l'affaire des assistants parlementaires européens du MoDem. Le président du parti a été relaxé en février, mais le parquet a fait appel de cette décision. La date d'un second procès n'est toujours pas fixée.
    franceinfo
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    Le nouveau chef du gouvernement a été jugé en première instance à l'automne 2023, en qualité de président de l'UDF, puis du MoDem, pour "complicité par instigation de détournements de fonds publics" entre 2005 et 2017.
    franceinfo
    Il y a 0 sec
    Dans cette affaire, il est reproché à François Bayrou, jugé aux côtés de dix autres personnes, d'avoir détourné des fonds européens afin de les utiliser pour rémunérer des assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour le parti. François Bayrou, lui, a toujours contesté l'existence d'un "système".
  • franceinfo
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    #POLITIQUE "On croit en lui !" A Bordères, le village de François Bayrou dans les Pyrénées-Atlantiques, les habitants soutiennent un Premier ministre qui "n'a pas renié ses origines". "Il vit ici, ce n'est pas un cliché", assure le maire, Michel Minvielle, à franceinfo.
    Un homme coiffé d'un béret basque serre la main de François Bayrou alors candidat UDF pour la présidentielle, à Bordères, le 19 avril 2002. (MICHEL GANGNE / AFP)
    (MICHEL GANGNE / AFP)
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE François Bayrou s'est dit hier devant "un Himalaya de difficultés", lors de la passation de pouvoir à Matignon. Alors que le pays reste englué dans une crise politique majeure et peine à se doter d'un budget, le nouveau Premier ministre commence à consulter les forces politiques. Selon les informations de France Télévisions, il reçoit notamment ce matin à 11h30 la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
    franceinfo
    Il y a 0 sec
    Sur les matinales, les réactions se sont poursuivies ce matin après la nomination du président du MoDem à la tête du gouvernement. "Nous sommes dans une volonté de dialogue" dans "l'opposition", a affirmé sur franceinfo Thomas Ménagé, député RN du Loiret. Le parti d'extrême droite sera dans une "opposition constructive avec un chemin pour obtenir un budget", assure le député.
    Marine Tondelier
    secrétaire nationale du parti Les Ecologistes Il y a 0 sec
    "On ne va pas censurer a priori (...) Mais je commence à avoir des a priori de censure, parce que je ne vois pas quel signal positif a été envoyé."
    Sur France Inter, Marine Tondelier assure que si dans son discours de politique générale, François Bayrou promet de ne pas utiliser de 49.3 à l'Assemblée nationale, "on pourra commencer à discuter".