François Bayrou Premier ministre : "On ne va pas censurer a priori" mais "je ne vois pas quel signal positif a été envoyé", signale Marine Tondelier

La secrétaire nationale du parti Les Ecologistes dénonce notamment le fait que le nouveau Premier ministre ait déjà reçu le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.
Article rédigé par franceinfo
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La secrétaire nationale du parti Les Ecologistes, le 10 décembre 2024. (DANIEL PERRON / HANS LUCAS via AFP)

"On ne va pas censurer a priori" François Bayrou, nouveau Premier ministre, assure Marine Tondelier, secrétaire nationale du parti Les Écologistes samedi 14 décembre sur France Inter. "Mais je commence à avoir des a priori de censure, parce que je ne vois pas quel signal positif a été envoyé" depuis sa nomination, vendredi midi, ajoute-t-elle.

Marine Tondelier assure que si dans son discours de politique générale, François Bayrou promet de ne pas utiliser de 49.3 à l'Assemblée nationale, "on pourrait commencer à discuter". Cela voudrait dire "qu'il faut chercher des majorités parlementaires, et là, on peut parler de fond", explique la secrétaire nationale des Écologistes. "Il y a des sujets sur lesquels on peut se retrouver, la proportionnelle en fait partie" ou encore "la justice fiscale", assure Marine Tondelier.

Néanmoins, elle souligne que "si son premier geste, c'est de recevoir Bruno Retailleau, c'est quand même mal parti, mais il ne tient qu'à lui, il a sa propre censure entre ses mains", estime l'élue écologiste. Vendredi 13 décembre au soir, après sa nomination, François Bayrou a reçu le ministre démissionnaire de l'Intérieur Bruno Retailleau. "Tout ça est une affaire de symboles et de signaux qui sont envoyés", ajoute Marine Tondelier.

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