"Arc de gouvernement" : "Je suis prêt à rentrer en discussions", avance Olivier Faure avant sa venue à l'Elysée

Au lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron, le premier secrétaire du PS était l'invité du "8h30 franceinfo".
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Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, le 6 décembre 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Je souhaite qu'il y ait une négociation", a avancé le premier secrétaire du PS Olivier Faure, invité vendredi 6 décembre, sur franceinfo. Emmanuel Macron reçoit plusieurs dirigeants allant du PS aux LR en vue de la formation d'"un gouvernement d'intérêt général", comme l'a annoncé le chef de l'Etat lors de son allocution télévisée après la censure de Michel Barnier. 

"Je suis prêt à rentrer en discussions", a poursuivi Olivier Faure. "Je suis prêt à commencer à discuter, obtenir des concessions", a-t-il ajouté. Le patron du PS est attendu en fin de matinée à l'Elysée avec les chefs des députés socialistes Boris Vallaud et son homologue du Sénat Patrick Kanner. "Je ne souhaite pas qu'on arrive à une nomination ultra rapide" pour le poste de Premier ministre, a-t-il prôné.

"Je suis prêt à commencer à discuter, à obtenir des concessions", a-t-il ajouté, se disant prêt à faire "des compromis sur tous les sujets", y compris les retraites. Sur ce sujet, Olivier Faure affirme qu'il est nécessaire de "geler" d'abord la réforme des retraites fixant l'âge de départ à 64 ans. "On gèle cette réforme, on fait une conférence de financement et, à l'issue, quand on a trouvé le mode de financement et la réforme qui permet de financer, on abroge", a expliqué le chef du PS.

Les insoumis se sont "auto-exclus de la discussion"

"On va discuter avec le chef de l'État parce que la situation du pays le mérite et nous avons demandé à être reçus par le chef de l'État pour lui dire ce que nous avons nous en tête, pas pour se plier à ses désidératas", a-t-il souligné.

"Le vrai sujet, c'est d'organiser une confrontation, est-ce qu'on est prêt à faire des concessions réciproques, pour un temps limité et après chacun reprend ses billes", a-t-il expliqué, avant d'ajouter que "pour l'instant", ses partenaires de La France insoumise au sein de la coalition du Nouveau Front populaire se sont "auto-exclus de la discussion". "LFI est pour la démission du chef de l'Etat. Moi je ne veux pas ajouter de la folie à la folie", a-t-il souligné. 

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