Déclaration de politique générale : si Michel Barnier "fait le jeu de la gauche, alors il y aura censure", prévient Laurent Jacobelli, porte-parole du RN

Le porte-parole du RN, Laurent Jacobelli, rappelle les "lignes rouges" de son parti pour la politique du gouvernement Barnier.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national et député de Moselle, invité du 8h30 franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Si Michel Barnier, "fait le jeu de la gauche, ne respecte pas" certaines "lignes rouges", alors il y aura "censure", prévient Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député de la Moselle, sur franceinfo lundi 30 septembre, à la veille de la déclaration de politique générale du Premier ministre.

Il rappelle les "lignes rouges" du RN sur l'immigration, mais aussi le pouvoir d'achat, où il estime qu'il faut "arrêter d'y toucher", et rappelant également que la sécurité des Français reste "une priorité". Il évoque également les impôts, demandant d'arrêter "d'asphyxier et de matraquer fiscalement les Français". Le député insiste sur la volonté du RN d'être une "opposition constructive, raisonnable", donc si le Premier ministre "prend en compte les éléments que nous mettons en avant, il n'y aura pas de censure".

Sur la fiscalité des entreprises, il affirme que "taxer les surprofits" de certaines entreprises est "quelque chose d'audible". Il définit les surprofits comme des profits qui "ne sont pas liés" aux investissements des entreprises, mais "à la conjoncture", comme le covid ou l'explosion des coûts de l'énergie. Mais "taper sur une entreprise qui a fait son boulot, qui a fait des bénéfices parce qu'elle avait investi, parce qu'elle avait imaginé et créé, alors on envoie un signal terrible aux entrepreneurs". "Nos entreprises françaises croulent sous le poids des taxes et des normes", explique-t-il. "Il y a des entreprises qui n'investissent pas, car elles ont peur de leur avenir, et la pression fiscale est devenue pour beaucoup d'entreprises, une dépression fiscale", conclut-il.

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