"Peu de personnes de votre génération" participent au grand débat national, regrette Edouard Philippe lors d'une rencontre avec des jeunes

Article rédigé par Vincent Daniel
France Télévisions
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Le Premier ministre Edouard quitte l'Elyséee, le 9 janvier 2019. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le débat était organisé à Juvisy (Essonne) par une association étudiante.

Ce qu'il faut savoir

Le Premier ministre, Edouard Philippe, s'est invité à une réunion du grand débat national à Juvisy-sur-Orge (Essonne), jeudi 31 janvier. Le débat était organisé par l'association Unis-Cités, qui développe des programmes civiques. Le Premier ministre a déjà participé à des échanges à Sartrouville (Yvelines), vendredi.

Pas favorable au RIC. Si Edouard Philippe est ouvert à l'idée de faciliter le recours au référendum d'initiative partagée (RIP), il a réaffirmé son opposition au référendum d'initiative citoyenne (RIC) réclamé par de nombreux "gilets jaunes", mercredi sur France Inter.

Un appel lancé aux jeunes. "J'ai l'impression que la jeunesse, c'est un angle mort du grand débat. (...) Ce serait terrible si un grand débat national ne prenait pas en compte ce que disent ceux qui ont entre 16 et 30 ans", a déclaré Edouard Philippe.

Un comité de suivi du grand débat boycotté par des partis. La France insoumise et EELV n'ont pas participé au "comité de suivi" du grand débat qu'Édouard Philippe a réuni, mercredi, estimant que les conditions d'"indépendance" n'étaient pas réunies.

Premier bilan des contributions. La secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon a annoncé que 500 000 "contributions directes" avaient déjà été remises au gouvernement dans le cadre du grand débat.