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Harlem Désir : "Je suis un candidat de synthèse et je l'assume"

Harlem Désir aura peut-être ce soir les faveurs de Martine Aubry. La maire de Lille doit dire avant minuit qui elle soutient pour lui succéder à la tête du Parti Socialiste. Harlem Désir, plébiscité par les militants, et invité de France Info, affronte Jean-Christophe Cambadélis.
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Franceinfo (Franceinfo)

En attendant la fumée blanche
rue de Solférino, Harlem Désir était sur France Info ce mardi. Le numéro 2 du
PS attend l'annonce de Martine Aubry. Elle doit céder son poste de premier
secrétaire du Parti Socialiste au prochain Congrès de Toulouse, fin octobre, et
doit dire qui a sa préférence pour lui succéder avant mardi minuit.
Harlem
Désir ou Jean-Christophe Cambadélis ?

Harlem Désir, le candidat soutenu

Harlem Désir a beaucoup de
soutien, "j'ai rassemblé très largement, Bertrand Delanoë, Michel
Rocard, Anne Hidalgo, et surtout de très nombreux militants"
. 72%
des sympathisants le préfèrent à Jean-Christophe Cambadélis selon un sondage Ifop
Paris-Match
publié lundi. "Je prends tout cela
comme un encouragement, avec humilité, mais avec une très grande fierté"
,
d'autant que ce qui compte, plus que le choix que Martine Aubry, c'est le vote
des militants, au mois octobre, qui désignera officiellement le premier secrétaire du parti. "C'est leur vote et je veux rassembler les militants" , confie-t-il "je
suis un candidat de synthèse et je l'assume"
.
Evoquant sur les annonces
faites par François Hollande dimanche
, Harlem Désir parle d'un président "combattant
de guerre dans la crise"
qui va utiliser deux armes pour combattre la situation, "le dialogue social et la justice dans la répartition des efforts" , selon Harlem Désir.

Pas assez irréprochable ?

Le point faible sur lequel peut s'appuyer la concurrence, c'est le passé
d'Harlem Désir et ses quelques démêlés avec la justice. Pendant la campagne,
François Hollande a demandé des équipes "irréprochables". Dans les
années 90, Harlem Désir a été condamné pour emplois fictifs dans une
association à 18 mois de prison avec sursis. Il confie "ces condamnations
concernent des faits, il y a 25 ans, quand j'étais jeune militant. La justice a
tranché et je n'ai pas de commentaire à faire même si ça a pu me blesser. C'était
une erreur". C
e qui est essentiel pour Harlem Désir, c'est que "jamais
ma probité n'a été mise en cause. Je n'aurai pas pris la responsabilité de me
présenter si j'avais le sentiment que cela pourrait être un problème. Je me
présente en étant en transparence ce militant que chacun connait"
.

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