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"Hollande, lui, n'a jamais été dans aucun pacte"

L'évocation par Dominique Strauss-Kahn d'"un pacte" avec Martine Aubry, qui fait implicitement de la Première secrétaire du PS une candidate par défaut, ravit les soutiens de François Hollande
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry à Lens, le 16 septembre 2006 (AFP/Philippe Huguen)

L'évocation par Dominique Strauss-Kahn d'"un pacte" avec Martine Aubry, qui fait implicitement de la Première secrétaire du PS une candidate par défaut, ravit les soutiens de François Hollande

Plusieurs membres de son équipe de campagne ont enfoncé le clou dimanche et lundi :

. Le député PS André Vallini, dans un communiqué : "Une chose est claire : il y avait bien un pacte entre lui (DSK) et Martine Aubry et c'est DSK qui allait être candidat à la présidentielle. Si Martine Aubry est aujourd'hui candidate, c'est donc parce que DSK ne peut pas l'être. Tous ceux qui, depuis trois mois, nous disent le contraire ne disent pas la vérité".
"François Hollande qui, lui, n'a jamais été dans aucun pacte ni aucun arrangement, n'est pas un candidat par défaut ou de substitution".

. Le député socialiste de la Seine-Saint-Denis Bruno Le Roux dimanche soir sur : "Au moins on sait qui devait et voulait être candidat dans le pacte. La volonté, l'envie ça ne s'improvise pas après un empêchement".

. Le directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, lundi matin sur i-Télé :
"J'ai noté qu'il a mentionné un pacte, pacte que Martine Aubry elle-même niait il y a encore peu de temps. J'ai noté qu'il avait dit lui-même qu'il allait être candidat alors qu'elle nous disait il y a quelque temps qu'il n'y avait rien de fait. Quand on entre dans une élection comme la primaire, on doit être déterminé par soi-même et par ses convictions".

DSK a évoqué dimanche soir "un pacte" avec Aubry
"Nous avions en effet un pacte. Martine Aubry est une amie", avait déclaré Dominique Strauss-Kahn dimanche soir sur TF1. Et d'ajouter : "Pendant toute cette période, elle a été très présente et j'ai été sensible à cette présence.Mais je ne veux pas m'immiscer dans la primaire", a-t-il poursuivi." L'ex-directeur du Front Monétaire international a également signalé : "Oui, je voulais être candidat".

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