Gouvernement Castex : six nouveaux arrivants dans la liste des 11 secrétaires d'Etat nommés ce dimanche

Les noms sont enfin tombés. Vingt jours après le remaniement, 11 secrétaires d'Etat viennent rejoindre les rangs des 32 ministres du gouvernement Castex, a annonce l'Elysée dans un communiqué dimanche 26 juillet. 

 Six nouvelles personnalités, cinq reconduites. La liste des nouveaux secrétaires d'Etat ne fait apparaitre aucune grande suprise. Sophie Cluzel, Jean-Baptiste Lemoyne, Cedric O, Adrien Taquet et Laurent Pietraszewski restent en poste. Rejoignent le gouvernement : Clément Beaune, Bérangère Abba, Nathalie Elimas, Sarah El Hairy, Olivia Grégoire et Joël Giraud. 

 Un gouvernement déjà pléthorique. La nouvelle équipe gouvernementale, dévoilée le 6 juillet, comportait jusqu'à présent 31 personnalités (17 femmes et 14 hommes) placées sous l'autorité du Premier ministre Jean Castex. Parmi les plus grosses surprises, les nominations de l'avocat Eric Dupond-Moretti comme garde des Sceaux et de Roselyne Bachelot comme ministre de la Culture.

En bas de l'échelle dans l'ordre protocolaire. Les secrétaires d'Etat se situent bas de l'échelle en termes de hiérarchie ministérielle. Ils sont délégués auprès d'un ministère de plein exercice. A la différence des ministres délégués, ils ne peuvent contresigner les décrets, et n'ont pas de budget propre. De surcroît, ils ne siègent pas à la table du Conseil des ministres, sauf lorsqu'ils y sont expressément invités, par exemple lorsqu'un dossier relevant de leurs prérogatives y est discuté.

  Ils sont généralement chargés d'un dossier spécifique. Les intitulés des portefeuilles des secrétaires d'Etat sont décisifs : il s'agit de montrer l'importance accordée à un secteur. Difficile de faire l'impasse sur les retraites, le numérique, le handicap, ou encore la jeunesse – priorité affichée du gouvernement – absents, à l'heure actuelle, du périmètre des ministères. Sans oublier de créer de nouveaux portefeuilles pour la cause animale, le tourisme ou la biodiversité. Au sein du gouvernement Philippe, plusieurs secrétaires d'Etat étaient toutefois rattachés à un ministre sans être officiellement chargés d'un dossier spécifique. 

 Des nominations qui ont pris du temps. Entre les impératifs de calendrier de l'exécutif, tels que le sommet européen sur le plan de relance, un choix des portefeuille cornélien, et un casting compliqué à finaliser, l'annonce n'a cessé d'être repoussée, jouant avec les nerfs des principaux intéressés.