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Vidéo Covid-19 : la gestion de la crise par l'État "est une gestion chaotique", dénonce le sénateur LR Bruno Retailleau

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Article rédigé par franceinfo
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Le président du groupe LR au Sénat se dit également dubitatif sur les annonces faites par Emmanuel Macron pour lutter contre les "séparatismes religieux".

Le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau n'est pas tendre avec le gouvernement au sujet de la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 : "Cette gestion, comme elle l'est depuis le début, malheureusement, est une gestion chaotique", déclare-t-il cmercredi 7 octobre sur France Inter, dénonçant "un gouvernement qui est perdu".

On a loupé les masques, on a loupé les tests, on loupe l'isolement. 

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat

à France Inter

Il considère que "confiner sans avoir cette politique beaucoup plus active, de dépistage, de traçage, d'isolement, c'était un coup d'épée dans l'eau". Il prend pour modèle son propre département, la Vendée, où il n'y a eu selon lui "que trois personnes isolées". Selon lui, les Français "n'y comprennent plus rien et ils savent qu'on leur a menti, notamment sur les masques". Il faut, déclare-t-il, "que le gouvernement retrouve sa crédibilité".

Insécurité : Emmanuel Macron pratique "la culture de l'excuse"

Quant à la gestion de l'État en ce qui concerne les questions de sécurité, Bruno Retailleau reste dubitatif, se disant habitué aux discours d'Emmanuel Macron "qui sonnent bien à l'oreille". Vendredi dernier, aux Mureaux (Yvelines), le président de la République a fait plusieurs annonces pour lutter contre ce qu'il appelle "les séparatismes islamistes" : école obligatoire dès trois ans, formation en France des imams, meilleur contrôle des associations, interdiction de certificat de virginité. Pas de quoi convaincre Bruno Retailleau, qui accuse Emmanuel Macron de pratiquer "la culture de l'excuse", selon laquelle "la République serait coupable".  

Il considère aussi que le président est "multiculturaliste", comme il l'avait déclaré lors de son meeting à Marseille au moment de l'élection présidentielle, alors même qu'il avait dit "avoir changé" au moment de la crise des 'gilets jaunes'. "Il m'avait reçu pendant une heure et demie", se rappelle Bruno Retailleau, "il devait être devenu très girondin, très décentralisateur, pour faire des sous-préfets à la relance. Des sous-préfets à la relance... Est-ce qu'on a des chanoines aux rave-party ?", ironise-t-il. Le sénateur "attend des actes" et considère qu'on ne peut pas "déconnecter une immigration galopante, pas maîtrisée, avec ce problème d'intégration et d'assimilation".

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