Cet article date de plus de quatorze ans.

Jean-Louis Borloo s'est imposé samedi à Lyon comme le fédérateur des familles centristes de la droite

Devant plusieurs centaines de cadres et militants, le président du Parti Radical a appelé sociaux et libéraux du centre à "travailler ensemble" au sein de la majorité en vue de 2012.Sans évoquer son éventuelle candidature, le ministre de l'Ecologie a rendu un hommage appuyé au président Sarkozy et à sa gestion de la crise financière en 2008.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
Jean-Louis Borloo, président du Parti Radical, le 4 septembre 2010 à Lyon. (AFP - Jean-Pierre Clatot)

Devant plusieurs centaines de cadres et militants, le président du Parti Radical a appelé sociaux et libéraux du centre à "travailler ensemble" au sein de la majorité en vue de 2012.

Sans évoquer son éventuelle candidature, le ministre de l'Ecologie a rendu un hommage appuyé au président Sarkozy et à sa gestion de la crise financière en 2008.

Voulant se démarquer des polémiques qui agitent la droite, le patron des Radicaux a salué lors de ces "Ateliers des Radicaux" les retrouvailles des familles du Centre "émiettées depuis 15 ans", issues de l'UDF libérale, sociale ou démocrate-chrétienne.

Les anciens ministres Gilles de Robien et Brice Lalonde ont répondu au-delà de ses espérances, le premier proposant un "programme commun" du Centre, et le second la création d'un "parti du développement durable".

Dix axes stratégiques de travail
Jean-Louis Borloo
a appelé, lui, sociaux et libéraux du centre à travailler désormais "ensemble sur dix grands chantiers stratégiques", tout en prevenant qu'"on ne le fera pas contre nos amis" de l'UMP.

Il a détaillé ses axes stratégiques d'avenir: "réinventer la gouvernance", réfléchir à une "convergence de la fiscalité du capital et du travail", "former les jeunes" exclus des dispositifs existants, relancer de "grands projets industriels dans une Europe qui est en concurrence avec elle-même et divise ses champions", et "développer, en les respectant, les deux Eldorados que sont l'Afrique et les océans".

La question d'une éventuelle candidature pas tranchée
Mais il a éludé la question de son éventuelle candidature en 2012. "Avant de savoir s'il faut un candidat, il faut travailler à un projet", a répété l'ancien maire de Valenciennes qui avait tardé à rejoindre le candidat Sarkozy en 2007.

Un de ses proches, le ministre UMP Marc-Philippe Daubresse, également présent à cette réunion, a manifesté pour sa part son opposition à une candidature Borloo. "La France n'a pas besoin de candidatures mais d'un homme fédérateur capable de définir une nouvelle vision, loyal au président de la République, et qui ne cherchera pas à transformer nos chapelles rassemblées en écurie de la division", a-t-il dit.

Le Nouveau Centre était venu en force pour répondre à l'appel du patron des Radicaux, représenté notamment par son président exécutif Jean-Christophe Lagarde, son porte-parole Maurice Leroy, la secrétaire d'Etat Valérie Létard et le jeune eurodéputé Damien Abad. Mais, son président, Hervé Morin, était absent.

Plusieurs membres du gouvernement avaient également fait le déplacement à Lyon, comme Fadela Amara, Chantal Jouanno, Marc-Philippe Daubresse, Michel Mercier, ou Benoist Apparu.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.