Kader Arif, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, démissionne
Kader Arif, secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, a présenté sa démission, vendredi. Elle a été acceptée et un successeur a été désigné dans la foulée. Il s’agit de Jean-Marc Todeschini, sénateur socialiste de la Moselle.
Une enquête en cours sur son entourage
La démission de Kader Arif n’est pas une surprise. Plusieurs de ses proches sont visés par une enquête préliminaire, ouverte le 10 septembre dernier. Les investigations concernent des passations de marchés entre la région Midi-Pyrénées et des entreprises appartenant à des proches parents de l’ancien membre du gouvernement.
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Kader Arif avait dû se justifier à plusieurs reprises et rappeler qu'il n'était pas personnellement visé par l'enquête. Mais elle s'est pourtant rapprochée de lui début novembre, quand une perquisition a été menée dans un service du ministère de la défense, auquel le secrétariat d'Etat aux Anciens combattants est rattaché.
Des informations transmises à la justice
Le groupe d’opposition à la région toulousaine avait déposé un signalement auprès du parquet. Deux conseillers régionaux UMP s’étaient ensuite expliqués sur des "anomalies dans les relations contractuelles entre le Conseil régional et certaines sociétés ". Les deux entreprises en question travaillent dans l’événementiel et elles appartiennent notamment à un frère et à des neveux de Kader Arif.
S’il a démissionné aujourd’hui, explique ce proche de François Hollande dans un communiqué adressé à l’AFP, c’est par "respect pour la fonction ministérielle " et "par respect " pour les commémorations et le monde combattant dont il avait la charge.
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