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Karachi : un incident oppose MM. Accoyer (UMP) et Ayrault (PS) à l'Assemblée nationale

A la fin de la séance des questions au gouvernement, mercredi 14 décembre, à l'Assemblée, un incident a opposé le président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault, au président (UMP) de la Chambre des députés, Bernard Accoyer, au sujet de l'affaire Karachi.
Article rédigé par Francetv 2012
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Publié Mis à jour
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Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

A la fin de la séance des questions au gouvernement, mercredi 14 décembre, à l'Assemblée, un incident a opposé le président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault, au président (UMP) de la Chambre des députés, Bernard Accoyer, au sujet de l'affaire Karachi.

La tension électorale devient de plus en plus perceptible. Un vif échange a eu lieu mardi, à la fin de la séance des questions au gouvernement, lorsque le "patron" des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, a voulu qu'une ultime question soit posée sur l'affaire Karachi par Bernard Cazeneuve. Le président (UMP) de l'Assemblée national, Bernard Accoyer s'y est opposé.

Alors que c'était au tour de Gwendal Rouillard (PS) de poser une ultime question, M. Cazeneuve, rapporteur de la mission parlementaire sur l'affaire Karachi a voulu, de son banc, prendre la parole, soutenu par l'ensemble des députés de gauche.

Au nom du "règlement", M. Accoyer s'y est opposé. "Je suis fort préoccupé par la dégradation de la qualité de nos débats, il y a un règlement et les questions doivent parvenir uniquement jusqu'à 14 heures sauf au bénéfice du président du groupe", a-t-il dit. Il a alors donné la parole à M. Ayrault.

"Cette affaire particulièrement grave..."

"C'est la responsabilité de chaque président de groupe de désigner les orateurs de leur choix!", a lancé M. Ayrault.

"Je considère que dans cette affaire particulièrement grave, qui peut mettre en cause y compris l'actuel président de la République (....), vous avez empêché tout simplement de donner parole à Bernard Cazeneuve parce qu'il a été rapporteur de la mission d'information parlementaire sur l'affaire Karachi et que vous avez tout fait pour l'empêcher de s'exprimer devant l'Assemblée nationale", a affirmé le député et maire de Nantes, conseiller spécial de François Hollande, candidat à l'élection présidentielle.

"Je regrette que vous ayez agi en partisan UMP et non en président de la représentation nationale", a insisté M. Ayrault.

A la suite de cet échange, M. Accoyer a levé la séance.

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