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L'UMP sauve sa mairie de Corbeil-Essonnes

Dans le fief de Serge Dassault, c'est Jean-Pierre Bechter, son bras droit, qui a annoncé sa victoire. Avant que son adversaire communiste ne réclame un recomptage. 27 voix seulement séparent les deux candidats, au final.
Article rédigé par franceinfo
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Actualisé à 23h45

L'honneur est sauf, à Corbeil-Essonnes. Dans le fief de Serge Dassault, le prochain maire sera toujours UMP. Si l'on en croit le principal intéressé, du moins.
_ Ce soir, le maire s'appelle Jean-Pierre Bechter. C'est lui qui revendique la victoire. Il est le bras droit de l'ancien maire, Serge Dassault. Et n'a pas vraiment d'égo. “Pour la 4è fois, M. Dassault est élu maire de Corbeil-Essonnes”, dit-il. “C'est moi qui suis élu, mais quand même c'est lui qui bat le Parti communiste, avec moi”.

Et au final, qui s'assiéra dans le fauteuil de maire ? A cette question, Bechter répond tout de go : “Lui (Dassault). Il occupera son bureau.”. A tout seigneur, tout honneur...

Sauf que les choses ne sont pas si simples. Dimanche dernier, il s'en était fallu d'un cheveu, ou presque, pour que la gauche s'impose... Les trois listes de gauche avaient recueilli 51% des suffrages, contre 30,75% à l'UMP.

Ce soir, le candidat communiste, Michel Nouaille, demande officiellement un recomptage. L'UMP a d'abord annoncé 100 voix d'avance, puis 200, puis 26, puis 16...
_ L'écart officiel est finalement de 27 voix, selon les résultats officiels de la mairie et de la préfecture.

Michel Nouaille, lui, n'est pas dupe. Il a lancé un appel, demandant aux habitants de témoigner au sujet d'éventuelles irrégularités dont ils auraient été témoins.

Guillaume Gaven, avec agences

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