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L'UMP se réunira dès le 7 mai et envisage la création de "mouvements"

Lundi 7 mai, dès le lendemain de la présidentielle, l'UMP tiendra un bureau politique extraordinaire quelle que soit l'issue de l'élection présidentielle. Il s'agit de préparer les législatives mais surtout d'organiser des courants au sein du parti.
Article rédigé par Francetv 2012
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Publié Mis à jour
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Jean-François Copé et François Fillon au Trocadéro (MARTIN BUREAU / AFP)

Lundi 7 mai, dès le lendemain de la présidentielle, l'UMP tiendra un bureau politique extraordinaire quelle que soit l'issue de l'élection présidentielle. Il s'agit de préparer les législatives mais surtout d'organiser des courants au sein du parti.

Pas le temps de souffler.

Rendez-vous lundi 15 heures

L'UMP réunira un bureau politique (BP) extraordinaire dès lundi prochain, quelle que soit l'issue de l'élection présidentielle, a annoncé mercredi le secrétaire général du parti, Jean-François Copé.

La réunion de l'instance dirigeante de l'UMP est programmée à 15H00, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.

Ce BP doit évoquer, "dans la foulée" de la présidentielle, "le lancement de la campagne des législatives" de juin et "proposer d'installer un comité national de campagne en liaison, cela va de soi, avec notre président" Nicolas Sarkozy, a-t-il souligné.

Ce comité national de campagne a été annoncé mercredi par M. Copé dans un entretien au Figaro.

Organisation en "mouvements"

Dans cette interview, il a également anticipé les éventuelles fortes secousses de l'après-6 mai dans le parti en annonçant, vraie révolution, que les "sensibilités" auraient désormais le droit de s'organiser en "mouvements", dans ce qui pourrait être la préfiguration d'une nouvelle UMP.

La reconnaissance de ces mouvements est écrite noir sur blanc dans les statuts de l'UMP mais, depuis sa création en 2002, aucun de ses dirigeants (Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian puis Xavier Bertrand) n'avait autorisé leur émergence.

"Il n'y a aucune urgence. Je répondais juste à une question sur l'expression de la diversité", a minimisé mercredi M. Copé.

"Les mouvements, ce n'est pas pour maintenant (...). J'ai lancé cette idée, il faut qu'elle mûrisse. Ce sont des demandes qui ont été régulièrement faites. Mais franchement, c'est le 6 mai qui nous mobilise, donc stop!", a-t-il répondu aux questions qui lui étaient posées sur son annonce, qui a surpris tout le monde, à commencer par ses opposants internes.

Il s'agit, à ses yeux, "d'une approche différente de celle des courants du PS, où on le fait essentiellement pour se compter". "Chez nous, l'idée, ce n'est pas vraiment de se compter, c'est surtout de faire un travail permanent de réflexion idéologique".

Idée plus ou moins bien reçue

A ses côtés, ses deux secrétaires généraux adjoints, Hervé Novelli (libéral) et Marc-Philippe Daubresse (centriste) ont salué l'initiative.

Mais Damien Meslot, proche de Xavier Bertrand, prédecesseur de M. Copé à la tête de l'UMP, a reproché à celui-çi d'aller trop vite en besogne.

"II appartiendra à Nicolas Sarkozy, seul, une fois réélu, de donner les orientations qu'il souhaite pour l'UMP", explique le député du Territoire-de-Belfort.

"Il faut se concentrer sur l'objectif ultime: la victoire de notre candidat! Il n'y pas de place pour d'autres discussions et ceux qui anticipent les étapes seront rappelés à l'ordre par nos électeurs", a-t-il insisté.

M. Meslot a ajouté auprès de l'AFP qu'il trouvait "indécent" de la part de M. Copé "de parler comme si on allait perdre". "On peut réfréner ses ambitions!", a-t-il lâché.

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