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L'Unef et la CGT ont distribué des CV de jeunes sans emploi aux députés

A quelques pas de l’Assemblée nationale, des étudiants ont distribué mardi 26 juin des copies de leur CV, invitant les députés à légiférer en faveur des jeunes diplômés sans emploi. Un projet de loi-cadre a été remis par l’Unef et l’UGICT-CGT.
Article rédigé par Francetv 2012
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Bruno Le Roux (PS) et le président de l'Unef Emmanuel Zemmour non loin du Palais Bourbon à Paris (AFP PHOTO / MEHDI FEDOUACH)

A quelques pas de l'Assemblée nationale, des étudiants ont distribué mardi 26 juin des copies de leur CV, invitant les députés à légiférer en faveur des jeunes diplômés sans emploi. Un projet de loi-cadre a été remis par l'Unef et l'UGICT-CGT.

Une centaine de jeunes, membres de la première organisation étudiante (Unef) et de l'Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (UGICT) de la CGT, ont distribué mardi des CV de jeunes diplômés sans emploi à des députés.

Un projet de loi-cadre pour favoriser l'emploi des jeunes a également été remis aux élus.

Au premier trimestre 2012, le taux de chômage atteignait 22,5% chez les 15-24 ans, ce qui représente 630 000 personnes, selon l'Insee. "On est venu, en ce jour de rentrée parlementaire, pour exprimer l'urgence qu'il y a à agir pour la jeunesse", a expliqué Emmanuel Zemmour, président de l'Unef.

"Actuellement, entre l'âge de 18 et 27 ans, les jeunes sont maintenus dans une situation de précarité, c'est une catastrophe pour l'économie française et ce sont des destins brisés", a-t-il poursuivi.

L'Unef et l'UGICT-CGT défendent une dizaine de revendications

A quelques pas du palais Bourbon, des étudiants ont donné une copie de leur CV et discuté de leur situation avec plusieurs députés dont Marie-George Buffet (Front de gauche), Mathieu Hanotin (PS), Razzy Hammadi (PS) et Jean-Christophe Cambadélis (PS).

"Après mon master 2 en Intervention sociale et urbaine, j'ai fait un stage de six mois, au lieu des trois mois prévus parce que l'entreprise avait besoin de remplacer une personne qui partait en congé maternité et qu'ils m'ont fait miroiter une embauche", a expliqué Sofiane Aouimeur, qui a donné un exemplaire de son CV à Razzy Hammadi.

"J'étais chef de projet et j'ai été payé 400 euros par mois pour un emploi de cadre", a souligné ce jeune diplômé.

L'Unef et l'UGICT-CGT défendent dix revendications, parmi lesquelles la mise en place d'une allocation à la recherche du premier emploi, l'obligation pour les entreprises de recruter la plupart des jeunes pris en stage ou en apprentissage ou encore l'obligation pour les entreprises de conclure des négociations sur les discriminations.

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