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La décision de Jean-Louis Borloo divise la classe politique

Jean-Louis Borloo renonce à l'Elysée. Le président du Parti Radical l’a annoncé dimanche soir sur TF1. Il ne sera pas candidat en 2012. Après plusieurs mois de suspense, le leader de l’Alliance des centres explique en substance que, selon lui, les conditions ne sont pas réunies pour porter une éventuelle candidature du centre au second tour. La décision de Jean-Louis Borloo est "responsable", commente l'UMP, mais pas étonnante, ironise le PS. Une défection qui laisse le champ libre à d'autres candidatures centristes.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

Temps de lecture : 2min

La déception de Dominique Paillé, conseiller politique du Parti Radical
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"Le travail fait avec Jean-Louis Borloo au cours de ces derniers mois était intense, productif.

Hervé de Charette, co-fondateur de l'Alliance des centres : "C'est une décision qui déçoit ses amis. Mais, en même temps, c'est une décision responsable car il est vrai que la situation politique de la France ne permettait pas que la voix du centre soit entendue dans des conditions conformes à l'intérêt de la majorité."

Le PS, pas surpris, ironise

Pierre Moscovici, coordinateur de la campagne de François Hollande à la primaire : "Imagine le désarroi des Radicaux qui ont fait semblant de ne plus être de droite, certains l'ont même cru" (sur twitter)

André Vallini, sénateur socialiste de l’Isère : "Objectivement, c’est une bonne nouvelle pour Nicolas Sarkozy

L’UMP salue une décision "responsable"

Hervé Novelli, secrétaire général adjoint de l’UMP : "Son annonce est logique. Elle correspond aux qualités de Jean-Louis Borloo qui sont la lucidité, la franchise. Je m’en réjouis parce que la pluralité aujourd’hui des candidatures se réclamant de la majorité présidentielle peut entraîner de graves difficultés au second tour" (sur France info)

François Sauvadet, ministre de la Fonction publique : "salue la décision responsable de Jean-Louis Borloo" (twitter)

Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l’UMP : "Il a prononcé le mot qu’il fallait : Responsable" (sur i-télé)

Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice: "J'ai toujours respecté JL Borloo. Ceux qui dans ma famille politique lui ont jeté la pierre doivent le regretter aujourd'hui!" (sur twitter)

Claude Goasguen, député UMP de Paris : "Jean-Louis Borloo pourra nous apporter beaucoup" (sur LCI)

Jean Leonetti, député UMP des Alpes-Maritimes : "Comme je l'ai toujours dit, le PR doit être au sein de l'UMP. Il faut donner une perspective stable aux militants et responsables radicaux" (sur twitter)

Jean-Pierre Raffarin, sénateur UMP de la Vienne : "Des soucis de premier tour et des réserves de second tour en moins" (twitter)

Alain Lambert, l'ancien ministre UMP : "Borloo fait le sacrifice de sa candidature

Cécile Mimaut, avec agences