La garde des Sceaux affiche, dans Le Figaro de lundi, ses ambitions pour le poste de Premier ministre
"Quand on arrive à un certain niveau de responsabilité politique, il faut se tenir informé de tous les grands dossiers et être prêt à répondre à toute demande", explique Michèle Alliot-Marie.
"C'est un devoir d'être prête, si c'était la décision du président", ajoute la ministre de la Justice.
"Depuis ma présidence du RPR, je me suis intéressée à tous les sujets, j'ai pris l'habitude de rencontrer des économistes, des chefs d'entreprise, des universitaires, les leaders syndicaux... Et je n'ai jamais cessé depuis, que ce soit à la Défense, à l'Intérieur ou aujourd'hui à la Chancellerie", insiste Michèle Alliot-Marie qui a occupé ces trois ministères régaliens.
Alors que se profile un remaniement annoncé avant l'été par l'Elysée, elle distingue "le temps des premières réformes: les plus structurelles, les plus difficiles", puis "celui de la mise en perspective de l'acquis, et d'un nouvel élan".
Elle évoque le "pessimisme ambiant" en plein conflit sur la réforme des sondages. "Pour redonner foi en l'avenir, il faut valoriser nos atouts et faire redémarrer l'ascenseur social, notamment en relançant la promotion professionnelle dans la fonction publique comme dans le secteur privé", ajoute-t-elle.
Même classée comme "chiraquienne" au sein de sa famille politique, l'UMP, elle est régulièrement citée comme possible successeur de François Fillon à Matignon. Même si son collègue de l'Ecologie Jean-Louis Borloo la devance dans les sondages.
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